La campagne �lectorale des partis politiques marocains engag�s dans les �lections l�gislatives de 2007, pr�vues au mois de septembre prochain, sera financ�e par l�Etat sous forme de �contribution�, alors que le nombre de nouveaux �lecteurs, notamment les jeunes n�a pas atteint deux millions d��lecteurs, a-t-on annonc� hier � Rabat de sources officielles. Selon le minist�re marocain de l�Int�rieur, une enveloppe globale de 200 millions de dirhams (1 euro =11DH) a �t� fix�e en tant que �contribution de l'Etat au financement de la campagne �lectorale� relative aux �ch�ances du 7 septembre prochain. Pour les �lections l�gislatives de 2007, la �contribution financi�re� de l�Etat aura enregistr� une hausse de 50 millions de DH par rapport au montant du financement des partis lors des �lections de 2002. La r�partition de cette �manne financi�re� de l�Etat marocain sera calcul�e sur la base du nombre de voix et de si�ges obtenus lors des derni�res �lections l�gislatives, alors qu�une avance forfaitaire de 50 000 DH (5 000 euros) sera octroy�e aux partis engag�s dans la course �lectorale. Pr�s de 29 partis politiques, certains engag�s dans la course �lectorale sous forme d�alliance, devront participer � ces �lections, alors que le chef de file de la gauche radicale marocaine, Ennahdj Eddimocrati, a d�clar� boycotter ce scrutin. Par ailleurs, pr�s de 70% des jeunes marocains ont d�clar� qu�ils n�iront pas voter pour ces �lections l�gislatives, a rapport� hier la presse marocaine, citant un sondage d�opinion � travers Internet. Seulement 22% ont d�clar� qu�ils iront voter, et 7% sont encore h�sitants sur la position � prendre vis-�-vis de ces �lections. La r�vision exceptionnelle des listes �lectorales n�aura en fait pas apport� les �r�sultats escompt�s� : drainer une forte implication des jeunes � ces �lections, et porter le nombre d�inscrits � 17 millions de personnes au moins, estiment des observateurs. Selon des estimations officielles, pr�s de 3 millions de jeunes ayant l��ge de voter ne se sont pas inscrits pour participer � ces �lections. �Mal inform�s ou encore d�sabus�s, les jeunes semblent vouloir, volontairement ou involontairement, rester en dehors de la politique�, rel�ve la presse marocaine. Les jeunes marocains �g�s de 15-19 ans, tranche d��ge concern�e par ces inscriptions, �taient au nombre de 3,169 millions en 2005, selon le dernier recensement effectu� par le Haut-Commissariat marocain au Plan (HCP) Selon le minist�re marocain de l�Int�rieur, seulement 1,553 million de personnes s��taient inscrites � la fin de la seconde date butoir pour la r�vision exceptionnelle des listes �lectorales, apr�s la date limite initiale (7 mai 2007) pr�vue pour boucler cette op�ration. Pour le HCP, �pr�s de 19,9 millions de marocains (contre 18,3 millions en 2002), soit 64,4% de la population globale, seraient en �ge de voter et pourraient, ainsi, participer � l��lection des membres de la Chambre des repr�sentants� (Parlement marocain). Mais, ajoute le HCP, la cat�gorie de la population qui aurait l��ge r�glementaire d��tre �ligible en 2007 est de 17 991 000 �lecteurs, dont 9,267 millions de femmes, et seraient majoritairement �analphab�tes�. �Selon le niveau d�instruction, cette population serait majoritairement compos�e d�analphab�tes, soit 52,8% et dont le nombre atteindrait 9,5 millions�, pr�cise la m�me source, selon laquelle �3,3 millions (18,2%) auraient un niveau d��tudes primaires et 3,4 millions (18,8%) un niveau secondaire�. Les �lections l�gislatives ont �t� fix�es au 7 septembre prochain par le minist�re marocain de l�Int�rieur. La nouvelle loi sur le code �lectoral adopt�e fin novembre 2006, stipule que ces �lections se d�rouleront, selon le syst�me de la circonscription, par liste, et � la proportionnelle au plus fort reste. Pour �tre �lus, les futurs d�put�s doivent r�aliser des suffrages de 6% dans leurs circonscriptions. Les �lecteurs marocains iront aux urnes, lors de ces secondes �lections l�gislatives apr�s la fin de la p�riode de l�alternance alors dirig�e par les socialistes de l�USFP (2002), pour d�signer pour un mandat de cinq ans, les 325 membres de la Chambre des repr�sentants (Parlement). 200 personnes arr�t�es apr�s de violents heurts entre manifestants et gendarmes pr�s de Marrakech Pr�s de 200 personnes ont �t� arr�t�es et des dizaines de bless�s ont �t� enregistr�s durant les violents affrontements qui ont oppos�, jeudi pr�s de Marrakech, des habitants de deux douars de la localit� de Harbil, qui voulaient emp�cher la destruction de leurs maisons et les forces de s�curit�, a rapport� hier la presse marocaine. Pr�s d�un millier d�habitants de la localit� de Harbil (14 km de Marrakech) ont bloqu� tous les acc�s � leurs douars, et, �avec leurs corps, ils ont form� le dernier rempart entre leurs maisons et les brigades d�intervention de la gendarmerie marocaine, d�ploy�es pour assurer la s�curit� des �quipes de destruction�, a indiqu� le quotidien Al Ahdath Al Maghribya. Selon le m�me quotidien, l�intervention des brigades de la gendarmerie, d�ploy�es en force avec pr�s de 600 �l�ments, a �t� �tr�s violente�, alors que Al Massa�crivait que �les forces de s�curit� de Marrakech ont r�pliqu� aux habitants de A�t-Messaoud avec une violence sans pr�c�dent, et arr�t� des adolescents�. D�ploy�s en grand nombre, les gendarmes d�p�ch�s de Marrakech, appuy�s par des h�licopt�res, ont charg� les manifestants, tirant des balles en caoutchouc et des grenades lacrymog�nes sur les manifestants qui avaient br�l� des troncs d�arbre et des pneus pour les emp�cher d�entrer dans leur douar. �Ils ont arr�t� mon p�re qui revenait tout simplement de son travail, il ne leur a rien fait. Qu�ils me prennent, moi aussi. C�est injuste !� se lamente une habitante, cit�e par Al Ahdath Al Maghrybia. Des dizaines de jeunes, dont beaucoup n�avaient rien � voir avec la manifestation et qui cherchaient � sortir du �champ de bataille� ont �t� sauvagement frapp�s �au-dessous de la ceinture� par les gendarmes qui les arr�taient ensuite, ajoute le m�me quotidien. Les affrontements avaient dur� jusque tard dans la soir�e de jeudi entre les habitants de ce douar et les brigades d�intervention de la gendarmerie, pr�cise-t-on Les services des urgences de l�h�pital de Marrakech ��taient submerg�s�, ajoute Al Massa. Mais, ces manifestations qui ont �t� durement r�prim�es par les forces de s�curit�, selon la presse marocaine, n�ont pas emp�ch� les autorit�s de Marrakech de poursuivre, hier vendredi, la destruction des maisons vis�es par cette op�ration de d�molition des constructions illicites. Cette op�ration de d�molition fait partie du programme d�une commission locale de lutte contre les constructions illicites qui a ordonn� la destruction de 50 maisons dans les deux douars de la localit� de Harbil.