Le diab�te, maladie chronique, qui fait partie des maladies � risque non transmissibles les plus fr�quentes, est consid�r� comme un probl�me de sant� publique. Cette maladie, selon les sp�cialistes, est en hausse progressive. Pour assurer aux m�decins une formation continue en diab�tologie et sensibiliser l�opinion publique sur ce mal, le service diab�tologie du CHU Mustapha-Pacha a tenu hier une journ�e d��tude sur la formation m�dicale continue � la Biblioth�que nationale d�El Hamma. Lors de leurs interventions, les sp�cialistes pr�sents mettront l�accent sur les insuffisances constat�es au niveau de la Maison des diab�tiques. Cette derni�re, a pr�cis� le professeur Mimouni du service de diab�tologie du CHU Mustapha, accueille un nombre important de malades et si la couverture est importante quantitativement, beaucoup reste � faire pour ce qui est de la qualit� de la prise en charge. �Si le traitement est large, certains aspects ne sont pas particuli�rement cibl�s comme pour ce qui est du contr�le glyc�mique�, a d�clar� le professeur Mimouni qui attirera en outre l�attention sur un aspect non n�gligeable, celui de la tension art�rielle qui s�associe au diab�te dans 46% des cas et cette pathologie touche donc un malade sur deux. Il existe actuellement en moyenne 30 000 dossiers au niveau de la Maison des diab�tiques. Il s�agit, selon les sp�cialistes pr�sents de malades qui sont suivis deux ou trois fois par an. Il sera �galement mis en �vidence le fait que les laboratoires ne suivent pas les besoins exprim�s par les malades alors que les explorations cardiaques ne sont pas faites syst�matiquement. Les th�mes abord�s lors de cette rencontre concernent par ailleurs la difficult� du traitement du diab�te de type 2, l�hypertension art�rielle chez le diab�tique, la n�phropathie du diab�tique et l�insulinoth�rapie chez le diab�tique de type 2. Les sp�cialistes noteront en outre que l�environnement et les conditions socio�conomiques et socioculturelles qui induisent notamment de mauvaises habitudes alimentaires favorisent l�apparition du diab�te du fait qu�elles entra�nent, dans la plupart des cas, des prises de poids importantes. La s�dentarit� est �galement mise en cause dans la multiplication des cas. Les pr�sents conseillent ainsi une pr�vention � un stade pr�coce.