Comment am�liorer l�attractivit� de notre pays en investissements directs �trangers (IDE) ? Quelle est la contribution des IDE au d�veloppement et comment en d�battre hors tout dogmatisme id�ologique et malentendus ? A ces questions, la sixi�me �dition du Symposium international, organis� sous l��gide du ministre de l�Industrie et de la Promotion des Investissements (MIPI), Hamid Temmar, conjointement par le MDI Business School avec le partenariat actif du Forum des chefs d�entreprise (FCE) tentera de r�pondre durant deux jours, les 23 et 24 juin prochains � l�h�tel Hilton. Ce symposium, qui, habituellement, se tient chaque ann�e � El Oued, se d�roule cette fois-ci � Alger avec la participation d�experts, d�universitaires, de juristes et de repr�sentants d�institutions �conomiques et des milieux d�affaires, d�Alg�rie et d�ailleurs. Une rencontre voulue d�battre, � l�aune des exp�riences nationales certes mais aussi des cas r�ussis � travers le monde, et d�une vision claire, des politiques � m�me de favoriser la captation des 1200 milliards de dollars de flux de capitaux dans le monde. Des capitaux objet d�une comp�tition internationale effr�n�e, en reprenant les propos du directeur g�n�ral de MDI, Brahim Benabdesslam, du pr�sident du FCE, R�da Hamiani et de l�universitaire et �conomiste Abdelwahab Rezig, qui ont anim� hier une rencontre m�diatique au si�ge du FCE. Une manifestation voulue d�passer le simple d�bat sur l�opportunit� ou non des IDE ainsi que l�opposition dogmatique entre IDE et investissements nationaux. La finalit� �tant de voir comment faire en sorte que l�Alg�rie, un pays qui ne sait pas encore tirer son �pingle du jeu, n�ayant attir� que 1,8 milliard de dollars en 2005 et quelque 3 milliards de dollars en 2006 seulement, ne soit plus, comparativement au Maroc et l�Egypte notamment, mieux attractifs, le parent pauvre en mati�re d�IDE, de transfert de know-how et d�ouverture sur les r�seaux internationaux. Cela �tant sous-entendu essentiellement par l�am�lioration du climat d�affaires en Alg�rie, avec tout ce que cela implique en mati�re bancaire et financi�re, mais aussi par le d�veloppement des petites et moyennes entreprises ainsi que par une plus forte r�activit� des entrepreneurs. Et dans cette optique, le FCE envisage d�institutionnaliser chaque ann�e, d�s 2008, la tenue d�une rencontre sur l�investissement, associant cette fois-ci les hommes d�affaires appel�s � se r�approprier de mani�re pragmatique les r�formes �conomiques en cours et contribuer � mieux vendre la destination Alg�rie. Cela n�cessitant l�accompagnement efficient des pouvoirs publics et la mise en �uvre d�une v�ritable strat�gie d�attraction de l�investissement hors hydrocarbures, dans le secteur industriel en particulier. En ce sens, le FCE affiche sa disponibilit� � participer de mani�re idoine � la concertation avec le MIPI dont le projet de strat�gie industrielle n�cessite encore maturation et concertation. Ch�rif Bennaceur REAMENAGEMENT DU WEEK-END Le FCE lancera le d�bat au niveau interne Le groupe sid�rurgique Mittal Steel vient de r�am�nager l�organisation actuelle du week-end pour les travailleurs de ses unit�s en Alg�rie. Ainsi, le week-end est r�am�nag� au vendredi et samedi et non plus jeudi et vendredi. Une initiative que le FCE salue et appelle ses adh�rents � en d�battre et � s�en inspirer. En ce sens, la concertation se poursuivra au niveau organique du FCE en attendant la finalisation de l��tude initi�e par le Centre de recherches en �conomie appliqu�e au d�veloppement (CREAD) � la demande de cette association sur cette question. Cela dans le contexte o� l�opportunit� du week-end actuel se pose, l�Alg�rie, en relations d�affaires avec l��tranger, pouvant perdre, selon des analystes, 1 � 2 points par an de croissance �conomique. En veillant concilier entre consid�rations religieuses, le FCE consid�rant l�irr�versibilit� du vendredi en tant que jour sacr�, et la logique �conomique et l�efficacit�, comme le font d�sormais plusieurs pays du Moyen-Orient qui ont d�cid� ce r�am�nagement et en suivant l�exemple du secteur bancaire et financier. C. B. ECONOMIE ET FINANCES La revue, "Economia" est n�e Le num�ro 1, juin 2007, de la revue sp�cialis�e en �conomie et finances Economia vient de para�tre � l�impulsion de RCM Alg�rie. Une initiative m�diatique voulant, selon le directeur de cette jeune publication, Idriss Loubar, contrebalancer �le ph�nom�ne d�accaparement de l�information nationale �conomique par des groupes de presse �trangers. En ce sens, Economia �uvrera � ce que la d�cision sur l�avenir �conomique de l�Alg�rie ne se fa�onne ailleurs �. Une revue qui consacre ses premi�res th�matiques notamment aux questions controvers�es de la Bourse d�Alger, de la captation de l�investissement, la strat�gie de d�veloppement industriel et du projet d�une OPEP du gaz. Longue vie � ce facteur de la res economica.