Bordj-Bou-Arr�ridj, chef-lieu de wilaya, compte 120 bus et 16 lignes, et l'enfer du transport urbain est l�. Fait t�tu. Ils ne semblent nullement concern�s ceux qui ont la charge de veiller au respect et � la s�curit� des voyageurs, des automobilistes et des pi�tons. Les citoyens, quant � eux, ne veulent plus continuer � supporter le diktat d'un service totalement anarchique. Pour celui ou celle, par m�saventure, qui prend le bus � Bordj-Bou-Arr�ridj, cela rel�ve de la gageure pour avoir � supporter les odeurs naus�abondes, la salet�, la dur�e d'attente qui doit ob�ir au bondage et au trop-plein de l'�pave-bus et qui peut aller jusqu'� 30 minutes, alors que la r�glementation : 3 minutes, si tant est que cette station existe puisque les bus s'arr�tent au moindre signe de l'usager, donc n'importe o�. Ajoutez � cela le manque de commodit�s, de s�curit� avec des pneus us�s jusqu'� la corde, du rafistolage de tout ce qui est brinquebalant... A un point tel que ces bus-carcasses ne manquent pas d'emboutir parfois des voitures en stationnement, de bloquer la circulation (en panne). Qui plus est, de nombreuses art�res ne sont plus aptes � supporter un parc auto qui a explos� depuis plus de 10 ans au moins. Et il devient par l� m�me impossible de circuler � Bordj-Bou-Arr�ridj. Enfin, ces bus qui ressemblent � des taxis de brousse sont confi�s � des jeunes chauffeurs qui font fi des r�gles les plus �l�mentaires du code de la route, du respect des usagers, ne regardant que leurs 10 DA pour les entasser les uns sur les autres. Cette v�tust� des bus interpelle les pouvoirs publics qui doivent se pencher sur le cautionnement au moment de l'achat de ce genre de v�hicules, sur l'autorisation de circuler et voir comment ont-ils pu �chapper � la vigilance du contr�le technique. Si ces contr�les ont eu lieu, comment et pourquoi voir encore dans les rues ces tombeaux roulants ?