Apr�s avoir d�cim� 3 millions de palmiers-dattiers, le bayoud continue sa progression. Des zones jusque-l� �pargn�es sont actuellement touch�es. Les chercheurs consid�rent que des solutions alternatives au traitement chimique doivent �tre envisag�es. Le r�seau national �palmier-dattier et bayoud : pr�servation et valorisation � appelle au d�cloisonnement entre les diff�rents acteurs de la lutte et r�clame des moyens financiers pour acc�l�rer la recherche. R�unis hier � l�Institut national de Recherche agronomique (INRA) en pr�sence du ministre de l�Agriculture et de la ministre d�l�gu�e � la Recherche scientifique, les membres du r�seau install� en janvier dernier ont fait savoir que le bayoud restait un probl�me majeur. Mme Bougda�, la pr�sidente dudit r�seau, s�adressant � un panel de chercheurs, a fait savoir que la lutte chimique pr�conis�e jusque-l� a montr� ses limites car elle n��tait pas sans cons�quences sur la sant� et sur l�environnement. �Les chercheurs ont d�ploy� des efforts consid�rables pour identifier l�agent causal de la fusariose du palmier-dattier et d�crire ses exigences �cologiques en vue de d�finir une m�thode de lutte. L��radication chimique et les tentatives de fumigation ont �t� pratiqu�es au niveau de foyers bayoud�s � El-Mena� et le M�zab, mais cette lutte reste co�teuse et risque d�engendrer des probl�mes d�environnement et de sant� humaine et animale�, estiment les membres du r�seau qui ajoutent qu��au niveau des palmeraies, les efforts des services agricoles ont encourag� les agriculteurs � arracher les palmiers bayoud�s. L� o� les efforts de vulgarisation ont eu un impact, les agriculteurs conscients appliquent les mesures prophylactiques recommand�es par les sp�cialistes ou les agents de la protection des v�g�taux. Cependant, pour les foyers r�cents ou pour certaines oasis isol�es, l�ignorance des populations des m�canismes de transmission du bayoud favorise sa progression.� Face � ce constat, ils estiment que �l�avenir, c�est la lutte g�n�tique ou biotechnologique. Il faut qu�on puisse cr�er des esp�ces r�sistantes�. Pour y arriver, elle pr�conise d��laborer une banque de donn�es qui permettra de mettre en rapport l�ensemble des chercheurs afin d��viter que chacun ne travaille de mani�re isol�e. �Les travaux sont nombreux, les r�sultats encourageants, mais leur capitalisation et leur valorisation restent limit�es. Cependant, le bayoud, malheureusement, continue chaque ann�e � tuer des palmiers. M�me s�il a stagn� dans le M�zab, depuis une quarantaine d�ann�es, son apparition � Sebseb et surtout � Zelfana est tr�s inqui�tante �, a fait savoir la pr�sidente du r�seau qui a profit� de la pr�sence de la ministre d�l�gu�e � la Recherche scientifique pour lui faire part des besoins en mati�re de financement. Nawal Im�s Barkat promet une r�gulation des prix Interpell� au sujet de la hausse vertigineuse des prix des fruits et l�gumes, le ministre de l�Agriculture a expliqu� cette flamb�e par des al�as climatiques, notamment la s�cheresse. Au sujet de la pomme de terre, Sa�d Barkat a expliqu� qu�une partie de la semence de �tr�s bonne qualit� avait �t� import�e mais qu�elle �tait arriv�e en retard. Se voulant rassurant, le ministre a indiqu� qu�avec le d�marrage de la production de juillet, la r�gulation se fera juste apr�s.