Les r�cents amendements avalis�s par les deux chambres du Parlement ne sont pas du go�t du pr�sident de AHD 54. Ali Fewzi Reba�ne a rompu, hier, le silence pour affirmer que le �vrai� d�bat ne devait pas tourner autour du taux de participation, qui, � ses dires, �ne pose pas de probl�me� mais plut�t sur la question de la validation des parrainages�. Le pr�sident de AHD 54 ne semble faire confiance ni aux pr�sidents d�APC ni aux magistrats : �Vous ne voulez tout de m�me pas que je fasse cautionner des documents par le FLN ni par des juges qui ne sont pas en mesure de faire appliquer la loi.� Rebondissant sur la notion de �petits partis� tr�s en vogue, le num�ro un de AHD 54 s��tonne que l�on puisse ainsi cataloguer les formations politiques sur la base de r�sultats d��lections qui ne peuvent refl�ter la r�alit�, consid�rant qu�il est ��tonnant que des personnes qui ne connaissent que le syst�me unique puissent donner des le�ons de d�mocratie. Ce n�est tout de m�me pas s�rieux qu�on impute la pollution politique au multipartisme�. Au ministre de l�Int�rieur qui a motiv� les changements introduits dans la loi �lectorale par la n�cessit� de mettre la politique � l�abri de l�argent, Reba�ne r�pond que ceux qui font du business politique sont �identifi�s�. Consid�rant que l�Alg�rie �tourne dans un cercle vicieux� � cause d�un syst�me qui �profite de l��tat d�urgence pour se maintenir en place�. Interrog� sur sa position au sujet de l�amendement de la Constitution, le conf�rencier s�est prononc� pour un r�f�rendum, affichant son opposition � tout autre moyen visant � faire passer un texte qui, selon ses dires, doit �aller au fond des choses. Une Constitution, �a ne peut pas se r�sumer � une simple question de succession. Il y a les pr�rogatives du chef du gouvernement, du ministre des Finances�. Fewzi Reba�ne a profit� de sa sortie m�diatique d�hier pour annoncer que son parti avait pris la r�solution de participer aux �lections locales de novembre prochain. �Si Chadli et Zeroual ne nous ont pas an�antis de la carte politique, ce n�est certainement pas Bouteflika qui le fera�, a lanc� Reba�ne qui estime que la r�ussite des �lections ne peut se faire sans une r�vision des pr�rogatives de la commission de surveillance des �lections. A d�faut de pouvoir le faire, il sugg�re ni plus ni moins de confier la surveillance des �lections � des observateurs �trangers. Et Reba�ne de prendre les devants sur ceux qui vont crier au scandale en assurant que cela ne remettait pas en cause la souverainet� nationale.