Ce jeudi, t�t le matin, les responsables concern�s, � leur t�te l�attach�e de cabinet charg�e de l�habitat, �taient sur le terrain pour suivre de pr�s l�op�ration de relogement de 140 familles du bidonville �Bni ou Skout� et veiller � son bon d�roulement. Ces familles ont �t� transf�r�es vers la nouvelle cit� de Bordj I. Par cette action, les autorit�s de Sa�da sont d�termin�es � �radiquer les bidonvilles qui ne cessent de pousser �� et l� tels des champignons, mais cette fois-ci l�espace ainsi �vacu� sera surveill� en permanence pour emp�cher que d�autres familles viennent s�y installer, signale-t-on. Tels ces sphinx que l�on donnait pour morts, aussit�t �radiqu�s, les bidonvilles qui ceinturent la ville de Sa�da renaissent de leurs d�combres. En effet, quelques jours avant l�arriv�e du chef de l��tat, en juillet 2003, 12 bidonvilles ont �t� recens�s officiellement par les responsables de cette �poque, quatre ans plus tard, ils sont 25 bidonvilles d�un autre �ge � avoir vu le jour telle une plaie infect�e. Les bidonvilles demeurent la t�che noire dans la ville de Sa�da, c�est aussi un casse-t�te pour les autorit�s locales qui ne savent qu�en faire tant la population est importante par le nombre de s�dentaris�s. Les locataires de ces �favelas� ont arrach� leur droit de citoyennet� : enfants scolaris�s, insertion professionnelle, inscription sur les listes �lectorales� Sans eau, ni �lectricit�, et encore de commodit�s, dans un environnement hygi�nique minimal, ces familles vivaient au jour le jour avec, toutefois, l�espoir d�acqu�rir un logement social pour aspirer � une vie d�cente. C�est compter sans les demandes de logements r�clam�s par les natifs de la ville, et dont ils n�ont pas encore vu la couleur. Devant la complexit� du probl�me, les Sa�dis attendent beaucoup du wali qui suit de pr�s la d�molition du bidonville de � Bni ou Skout�.