Depuis la fermeture de la d�charge publique d�Adila par les riverains, l�enl�vement des ordures m�nag�res de la localit� de Tizi-Ghenif devient une pr�occupation s�rieuse. Ajoutez � cela la pollution de l�environnement qui inqui�te de plus en plus. Les responsables locaux et les services concern�s, en d�pit de leurs multiples tentatives, sont toujours incapables de d�gager un nouveau site pour en faire un lieu de d�charge avant d�essayer vainement d�utiliser les d�charges publiques des communes limitrophes comme Dra�-El-Mizan et A�n-Zaou�a. Par cons�quent, nous avons constat� � maintes reprises que la municipalit�, pour ne citer que celle-ci, croule sous les ordures. Le service charg� du nettoyage a du mal � am�nager un lieu o� vider les bennes. Les employ�s sont confront�s � une opposition de la part des citoyens soucieux de leur environnement imm�diat. Ainsi, il ne se passe pas un jour sans qu�on remarque des tas d�ordures � travers l�art�re principale de la ville et les quartiers p�riph�riques. Depuis le mois de juin et pour une dur�e limit�e, la commune de Tizi- Ghenif a �t� autoris�e par le P/APC de Tizi-Ouzou � utiliser la d�charge de Boukhalfa. Par ailleurs, les deux v�hicules sont contraints de faire un trajet quotidien de 40 kilom�tres. Travaillant sans rel�che, arrivant � peine � r�aliser l�essentiel de leur t�che, le personnel au nombre restreint semble �galement surmen�. Devant cette situation angoissante, la wilaya de Tizi-Ouzou a projet� de doter les da�ras de Tizi- Ghenif et de Dra�-El-Mizan d�un centre d�enfouissement technique pour une dur�e de vie de 19 ans, selon les experts. Il sera r�alis� au lieudit Dra�- Sachem dans la commune de Dra�-El- Mizan. Il co�tera, ajoute notre source, quatre milliards de centimes et verra la cr�ation de plusieurs dizaines d�emplois. �On a peur que ce projet, dont on dit qu�il est en �tude, soit un canular �tant donn� que les travaux de sa r�alisation ne sont toujours pas entam�s�, nous dit un citoyen sceptique de Tizi Ghenif.