La nouvelle grille des salaires continue de provoquer des remous au sein du secteur de l��ducation. Hier, lors d�une journ�e d��tude sur le statut particulier de l�enseignant � laquelle ont �t� convi�s les syndicats du secteur, le ministre de l�Education nationale a d�clar� que les augmentations sur les salaires des enseignants sont cons�quentes et que la grille des salaires constitue une v�ritable r�volution. �L�augmentation touchera les salaires et les indemnit�s viendront du statut particulier �, a assur� le ministre. Chose que contestent fermement les repr�sentants des syndicats pr�sents � la rencontre. Ils d�noncent ainsi les nouvelles dispositions de la grille qui, pr�cisentils, ne refl�tent pas la r�alit� que vivent les enseignants. Accusant carr�ment la tutelle de s��tre livr�e � des �calculs� qui, en fait, n�ont pas chang� grand-chose au salaire de la profession, les syndicalistes maintiennent l�action de protestation pr�vue pour le 6 octobre prochain. �Nous avons organis� des rencontres avec les syndicats et nous avons discut� de leurs principales pr�occupations. Nous comprenons que beaucoup ne soient pas d�accord, mais nous sommes toujours ouverts aux discussions. Ce n�est pas logique donc et c�est pr�matur� de parler de gr�ve. Il ne sert � rien de provoquer des perturbations qui n�apportent rien de bon. Les revendications doivent �tre faites dans le calme. Nous prenons en consid�ration les probl�mes des enseignants et nous consid�rons qu�il n�y a pas de r�forme sans la prise en charge de ces probl�mes�, a d�clar� le ministre concernant cette gr�ve. Il pr�cisera, en outre, que la question des salaires est close et sans appel, restent les d�tails qui seront apport�s par le statut particulier des enseignants. Le ministre notera que la solution r�side dans les indemnit�s qui viendront avec le statut particulier. Le document du statut particulier sera pr�t avant la fin de ce mois d�octobre, a annonc� le ministre qui a d�ailleurs, encourag� les diff�rentes parties � pr�parer le document dans les meilleurs d�lais. Ceci, alors que les nouvelles augmentations interviendront � partir du mois de janvier 2008 et avec �ventuellement un effet r�troactif. Le ministre rappellera que le dossier du statut particulier a �t� ouvert d�s 2006 alors qu�il n�avait pas chang� depuis l�ann�e 1990. Il notera qu�il faut faire de la formation des enseignants une obligation rappelant que 12 600 nouveaux postes budg�taires concerneront la rentr�e 2007-2008. �Le statut n�est pas seulement l�augmentation des salaires, mais concerne aussi l�avancement et la formation. Avant, les indemnit�s n��taient pas incluses dans les salaires de base et on proc�dait � des augmentations des primes mais pas des salaires�, a expliqu� par ailleurs le ministre. Les repr�sentants des syndicats se sont �galement exprim�s sur les lieux de la rencontre contredisant les d�clarations du ministre et d�non�ant la nouvelle grille des salaires. �Nous allons toucher les m�mes primes qui seront calcul�es sur la base du nouveau salaire de base. Mais il y a aussi l�inflation qui nous guette. Ces augmentations seront d�j� absorb�es par cette m�me inflation �, a d�clar� M. Ider de l�UNPEF pr�cisant en outre que la protestation est in�vitable pour d�noncer la nouvelle grille des salaires. Il dira que son syndicat aurait aim� n�gocier pour pr�senter des propositions directement � la tutelle et non pas les faire parvenir sous forme de document, les augmentations des salaires ne d�passent d�ailleurs pas les 15%, selon ce syndicaliste. M�me son de cloche du c�t� des autres syndicats pr�sents tels que le Snapest et le SNTE. Pour le Snapest M. Meriane parlera de �supercherie� en pr�cisant que les enseignants ont �t� ni plus ni moins dup�s. Pour sa part, M. Boudjenah du SNTE s�estimera d�sol� par le contenu de la nouvelle grille des salaires pr�cisant que les syndicats n�ont pas �t� associ�s aux discussions de ce document. Pour ce qui est de la gr�ve pr�vue pour le 6 octobre prochain, M. Boudjenah a d�clar� que n��tant pas contre le fait de participer � ce mouvement de protestation mais c�est au bureau national de d�cider.