Dans la nuit de samedi dernier, cinq familles habitant dans des caves am�nag�es depuis 14 ans � la cit� des 400-Logements de Dra�- Ben-Khedda, ont d� �vacuer leurs domiciles inond�s. Les pluies torrentielles ont provoqu� une crue telle que ces caves ont �t� brusquement remplies d�eau. Ces familles qui ont perdu toute leur literie, n�ont pas ferm� l��il de la nuit. Dimanche matin, elles ont investi la salle de d�lib�rations de l�APC et sur ce, le maire a pris l�initiative de les h�berger provisoirement dans les locaux de la Comapav. Cette coop�rative de l�audiovisuel a �t�, pour rappel, poursuivie en justice par l�APC qui a eu gain de cause. Sur les lieux, le d�sarroi de ces familles sinistr�es accentu� par le je�ne est immense : �Il y a 120 logements sociaux � Mouldiouane qui sont toujours ferm�s alors qu�on vit dans des caves comme des rats�, fulmine un p�re de famille. Ces familles, hormis le r�confort et le soutien du maire, souffrent dans l�indiff�rence. Des femmes et des enfants n�arrivent toujours pas � admettre cette pr�carit� des laiss�s-pour-compte. Un temps maussade et nuageux pr�sageait hier encore des inondations � Dra�-Ben-Khedda. D�autres familles retiennent leur souffle. Tayeb B. Les travailleurs s'opposent � la privatisation de l'Eniem L�Eniem, l�un des fleurons de l�industrie nationale, la fiert� de la wilaya de Tizi-Ouzou o� elle est implant�e, cette entreprise sp�cialis�e dans l��lectrom�nager, sera-t-elle privatis�e comme le laisse entendre l�avis d�appel d�offres paru dans la presse ? Si la d�cision semble avoir �t� prise en haut lieu dans l�opacit� et de fa�on irr�vocable, les travailleurs n�entendent pas se laisser faire si l�on en croit la d�claration du conseil syndical et du comit� de participation tenus � l��cart et sur le point d��tre mis devant le fait accompli. Les deux instances �lues, repr�sentant les travailleurs de l�entreprise, d�noncent en effet �nergiquement l�opacit� qui a entour� l�op�ration, la mise � l��cart dont ils ont �t� l�objet lors de l��laboration des documents y aff�rents et le m�pris affich� vis-�-vis des travailleurs et de leurs repr�sentants. La privatisation enclench�e est par cons�quent rejet�e dans la forme et dans le fond, indiquent les auteurs de la d�claration assurant, par ailleurs, les travailleurs de leur disponibilit� � sauvegarder la p�rennit� de l�entreprise et � d�fendre leurs acquis. Sauf revirement chez les deux instances �lues, l�Eniem va au-devant des soubresauts qui risquent de compromettre pour un temps son r�le �conomique et social � l��chelle de la wilaya ainsi que sa place sur le march� national de l��lectrom�nager, noy�, il est vrai, de produits d�importation qui n��galent pas en qualit� en qualit� ceux de l�Eniem.