Devant la passivit� des autorit�s publiques locales qui n�auraient pas cach� leur impuissance face au ph�nom�ne du pillage de sable du haut Sebaou, les villages de Flikki, Tinsouine, A�t-Ali et Ibelkissen dans la p�riph�rie est d�Azazga, riverains de l�oued Sebaou, sont pass�s � l�action jeudi dernier en bloquant la route aux pilleurs au niveau de l�embranchement de la RN71 emp�chant, de ce fait, les dizaines d�engins qui empruntent quotidiennement la route desservant leurs villages charg�s de sable et de galets, de rejoindre l�oued en aval. Les pilleurs de sable, des entreprises de travaux publics priv�es venant des quatre coins de la wilaya de Tizi-Ouzou et m�me de B�ja�a, renflouent quotidiennement, selon les habitants, leurs stocks en �rigeant des monticules de sable et galets sans aucune autorisation et au m�pris de la r�glementation comme l�aurait affirm� l�ex-APC en campagne, cit� par les villageois.Outre les graves atteintes � l�environnement avec le lit de l�oued mis � mal sur une longueur d�un kilom�tre et o� op�rent d�impressionnants engins extracteurs de sable, les vaet- vient incessants des dizaines de v�hicules de gros tonnage, tracteurs et autres camions occasionnent des d�gradations � la chauss�e qui s�appr�te � recevoir le b�ton bitumineux. Un projet de 5 milliards que les villageois ne veulent pas voir mourir avant de voir le jour, cela sans compter les risques d�accidents. Tout comme ils font �tat de nuisances sonores g�n�r�es par le concert de moteurs qui se font entendre m�me pendant la nuit, d�apr�s toujours ces citoyens qui ont pris attache avec notre bureau pour tirer la sonnette d�alarme. �Notre action est intervenue apr�s les infructueuses d�marches aupr�s des autorit�s qui ont avou� leur impuissance et ont demand� notre collaboration, sinon comment expliquer que ces engins charg�s de sable traversent le barrage mixte � un kilom�tre de l�, indiquent en col�re les repr�sentants de la population qui n�entendent pas baisser les bras. Les villageois auraient menac� de ne pas se rendre aux urnes le 29 novembre si les pouvoirs publics, sollicit�s � travers une requ�te dont nous d�tenons un projet de rapport, ne r�agissent pas, confient enfin les villageois organis�s en collectif. Cela, alors que leur action muscl�e commence � porter ses fruits puisque aucun engin n�aurait tent� de forcer le barrage de la population d�cid�e � en finir avec un probl�me qui les tarabuste depuis des mois. Des citoyens qui sont d�cid�s � pr�ter assistance aux pouvoirs publics dans leur lutte contre ce ph�nom�ne qui prend de l�ampleur dans notre pays.