Les sp�cialistes en toxicologie alg�riens, ayant pris part aux premi�res journ�es scientifiques de la Soci�t� alg�rienne de toxicologie (Satox) ouvertes hier � Alger, ont unanimement soulign� la n�cessit� de mettre en place une strat�gie visant � promouvoir la toxicologie dans le cursus universitaire des �tudes en pharmacie. Selon la directrice g�n�rale du Centre national de toxicologie, le professeur Bachra Alamir, il existe actuellement une centaine de sp�cialistes en toxicologie en Alg�rie. Un nombre r�duit, au regard de l�importance de la sp�cialit� et de son int�r�t tant pour les simples citoyens que pour les institutions de l�Etat notamment la police, l�arm�e et la Gendarmerie nationale. Un chiffre, � lui seul, le Centre anti-poison de Bab-El-Oued a re�u plus de 4 500 appels en 2007 et 26 300 entre 1998 et 2006 dont 2 582 cas ont n�cessit� une hospitalisation. Les cas rel�vent souvent d�intoxications, volontaires ou involontaires, aux m�dicaments, produits m�nagers, pesticides et autres plantes et animaux. La prise en charge de ces personnes n�cessite une ma�trise de cette science. Mais force est de constater que l�enseignement de la toxicologie dans les universit�s alg�riennes fait face � plusieurs difficult�s surtout d�ordre pratique. C�est ce qu�observe le Pr Alamir qui affirme que �l�insuffisance des s�ances de travaux dirig�s, le manque de r�actifs et d�appareils de lecture influent n�gativement sur la qualit� de la formation des �tudiants en pharmacie�. A cela s�ajoute le manque d�infrastructures de prise en charge des personnes intoxiqu�es au niveau des structures de sant�. D�o� la n�cessit� d�une prise de conscience de la part des pouvoirs publics dont le minist�re de l�Enseignement sup�rieur et de la Recherche scientifique pour le volet formation et celui de la Sant� pour le volet infrastructures, en vue de donner toute son importance � cette sp�cialit� qui rel�ve de la sant� et de la s�curit� des citoyens et de l�Etat.