La Société algérienne de toxicologie a inauguré, hier, ses premières journées au Cercle national de l'Armée à Béni Messous. Cet évènement se veut une première en Algérie, puisque la Société algérienne de toxicologie n'a vu le jour qu'en cette année de 2007. A cette occasion, les participants à ces premières journées n'ont pas omis de rappeler les progrès importants réalisés dans cette discipline dans notre pays. En effet, depuis la création du Centre national de Toxicologie par décret ministériel en 1998, la toxicologie commence à se faire son chemin dans l'espace hospitalier algérien. Il faut dire que cette discipline est d'une importance vitale pour notre époque. L'OMS explique, à ce titre, que 33 % des maladies dans le monde ont comme origine, le risque chimique. Ainsi, depuis la création de ce centre, l'Algérie s'est doté de moyens adéquats pour évaluer le risque toxique au niveau du territoire national. Ce centre permet également d'identifier toutes les substances toxiques présentes en Algérie et d'étudier leur impact sur la santé des citoyens et leur environnement. Sur ce point, Mme Alamir, responsable du service toxicologie au niveau du CHU de Bab El-Oued, nous a expliqué que dans le cadre de la convention de Stockholm, l'Algérie est en train de procéder à l'inventaire des substances toxiques présentes en Algérie, à travers la mise en place de banques de données regroupant tous types de produits (médicaments, pesticides, etc.) Néanmoins, l'ensemble des participants ont largement souligné les déficiences de l'enseignement supérieur dans cette discipline et ce, à travers toutes les facultés de pharmacie du pays dont cinq n'ont ni professeur ni maître-assistant de toxicologie. C'est dire selon plusieurs participants l'énorme retard qu'a accusé l'université algérienne dans cette discipline. A cet égard, nombreux sont les spécialistes de la toxicologie qui ont épinglé hier le ministère de l'enseignement supérieur pour son incapacité à remédier à ce retard. Soulignons enfin que pas moins de 2.582 cas d'intoxication déclarés ont nécessité une hospitalisation au niveau du CHU DE Bab El-Oued et ce, de 1995 à 2006. Signalons également qu'en 2007 le centre anti-poison d'Alger a reçu 4000 appels faisant état de cas d'intoxications. La Société algérienne de toxicologie a inauguré, hier, ses premières journées au Cercle national de l'Armée à Béni Messous. Cet évènement se veut une première en Algérie, puisque la Société algérienne de toxicologie n'a vu le jour qu'en cette année de 2007. A cette occasion, les participants à ces premières journées n'ont pas omis de rappeler les progrès importants réalisés dans cette discipline dans notre pays. En effet, depuis la création du Centre national de Toxicologie par décret ministériel en 1998, la toxicologie commence à se faire son chemin dans l'espace hospitalier algérien. Il faut dire que cette discipline est d'une importance vitale pour notre époque. L'OMS explique, à ce titre, que 33 % des maladies dans le monde ont comme origine, le risque chimique. Ainsi, depuis la création de ce centre, l'Algérie s'est doté de moyens adéquats pour évaluer le risque toxique au niveau du territoire national. Ce centre permet également d'identifier toutes les substances toxiques présentes en Algérie et d'étudier leur impact sur la santé des citoyens et leur environnement. Sur ce point, Mme Alamir, responsable du service toxicologie au niveau du CHU de Bab El-Oued, nous a expliqué que dans le cadre de la convention de Stockholm, l'Algérie est en train de procéder à l'inventaire des substances toxiques présentes en Algérie, à travers la mise en place de banques de données regroupant tous types de produits (médicaments, pesticides, etc.) Néanmoins, l'ensemble des participants ont largement souligné les déficiences de l'enseignement supérieur dans cette discipline et ce, à travers toutes les facultés de pharmacie du pays dont cinq n'ont ni professeur ni maître-assistant de toxicologie. C'est dire selon plusieurs participants l'énorme retard qu'a accusé l'université algérienne dans cette discipline. A cet égard, nombreux sont les spécialistes de la toxicologie qui ont épinglé hier le ministère de l'enseignement supérieur pour son incapacité à remédier à ce retard. Soulignons enfin que pas moins de 2.582 cas d'intoxication déclarés ont nécessité une hospitalisation au niveau du CHU DE Bab El-Oued et ce, de 1995 à 2006. Signalons également qu'en 2007 le centre anti-poison d'Alger a reçu 4000 appels faisant état de cas d'intoxications.