Destination incontournable en cette fin de semaine. Du soleil � la galerie Farid Benya�. Haut lieu de rayonnement culturel. L�art y prend un autre sens : r�el, vibrant� quelquefois t�tonnant mais toujours existant. Une rencontre particuli�re avec des mots, des instants litt�raires. Cette fois, c�est au tour des �uvres de Djamel Mati d�y �tre explor�es. Et elles sont pass�es au peigne fin. Des acteurs-animateurs sur la petite sc�ne culturelle am�nag�e sp�cialement. Pour le coup, les romanciers Nadia Sebkhi, Nassima Touisi et M�hamed B. Larbi ont fait une descente en r�gle dans ce qui fait Djamel Mati. Sa personnalit�, sa passion pour l��criture, son �volution dans le temps, l�amour qu�il porte � la naissance, renaissance de ses personnages� sa trilogie. Djamel Mati, un point c�est tout ! Une qu�te dans l�absolu. A la galerie Benya�, ce jeudi, des femmes et des hommes de lettres se sont �vertu�s � palper le c�ur du style Mati. Des questions, des r�ponses, des pr�cisions et des anecdotes� Le public a totalement adh�r� � cette sorte de bouillon de culture. Dommage que ce ne soit pas film� et surtout pas projet� en live � la t�l�vision. C�est un excellent format d��mission qui manque cruellement dans la grille de notre seule et unique cha�ne t�l�vis�e. Un plateau de mots en couleurs, au centre des int�r�ts, cet apr�s-midi, le point B114. Djamel Mati y a construit son postulat universel : l�imaginaire r�cr�atif. A partir, de ce point de vue, tout est possible. Hors du conventionnel et des normes temporelles, la fiction fr�le la r�alit�, l�enlace, se confond dans l�esprit d�un assoiff� d�amour. Parce qu�il est toujours question d�amour. Pour un homme, une femme, un lieu, son �me� un esprit. Djamel Mati s�est racont�. Lib�r� de sa plume, ses mots se sont envol�s de son esprit pour s��taler en ligne horizontale. Djamel Mati a construit sa trilogie comme on construit un �difice. Une architecture de litt�rature fantastique, tourment� par un verbe cru. A fleur des sens, on pourrait s��garer dans la fougue imp�tueuse du romancier. A la recherche de son �tre, le n�ant nous guette ! Traqu� par l�immensit� du d�sert. On pourrait se laisser emprisonner dans les ge�les de son univers. Le sable, le soleil et le vent en sont les seuls compagnons de vie. Qui n�a jamais eu envie de quitter la r�alit� pour un monde parall�le, une autre dimension ? Planer aux c�t�s de ses fantasmes. Libre de ses frustrations impos�es par les bonnes gens de la soci�t�. D�river sans but. Oublier ses obligations quotidiennes. Voguer dune apr�s dune, m�me si �a ne nous appartient pas, sur la passion d�homme qui a choisi de s�abandonner � la lecture de ce qu�il a choisi d��crire. Une belle exp�rience ! �On dirait que le Sud est le dernier volet de la trilogie : sibirkafi.com, aigre doux�.