L�entr�e du village agricole socialiste (VAS) Adila, � trois kilom�tres � l�ouest du chef-lieu communal, Tizi-Gheniff, abrite un site singulier par rapport au reste du b�ti du patelin pour �tre un bidonville qui ne cesse de s��tendre. En effet, une quarantaine de familles continue � crier leur d�tresse apr�s avoir attendu vainement le relogement qu�on leur a promis. Elles ont �t� transf�r�es, faut-il le rappeler, des diff�rents quartiers de la capitale vers leurs communes d�origine en 1983, selon les r�cits des occupants des lieux qui ont raison de se r�volter 25 ans apr�s. �Les autorit�s locales de l��poque se sont engag�es � nous reloger dans les plus brefs d�lais. C��tait pour cette raison que nous avions accept� de venir ici en d�pit de ces mauvaises conditions�, racontent-ils. Avant d��tre recas�es au VAS Adila, ces familles ont �t� contraintes de prendre leur mal en patience durant des mois sous des tentes au niveau de la municipalit�. Les habitations que l�APC leur a construites ne r�pondent pas aux normes les plus �l�mentaires en mati�re d�habitat. Effectivement, ce sont des baraques b�ties � la h�te en parpaings, sans armature. Leurs murs en une seule cloison demeurent encore sans cr�pissage, le sol n�est pas carrel�, les toitures r�alis�es en feuilles ondul�es fabriqu�es en ciment, d�pourvues de plafond o� les r�sidants encourent un risque d�amiante important. Chaque masure comprend deux pi�ces dans lesquelles vivent entre une et cinq familles. N�ayant pas le choix, certains m�nages �largissent illicitement leur espace. Le froid en hiver et le chaleur insupportable l��t� caract�risent ces taudis non raccord�s au r�seau de gaz de ville contrairement au reste du village. Les intervalles nues et les all�es qui sillonnent les blocs d�habitations se transforment en bourbier � la moindre chute de pluie. �Nous sommes livr�s � nous-m�mes bien que nous ayons alert� les responsables locaux qui ont d�fil� � la t�te de l�APC de Tizi-Gheniff mais sans r�sultat�, s�indignent-ils. TIZI-GHENIF Les coll�giens prennent d�assaut les cybercaf�s Les nouveaux programmes scolaires exigent des apprenants du cycle moyen en particulier des efforts suppl�mentaires de recherches et d�initiatives comme celles relatives au travaux de groupe dits �projets� qui touchent aux diff�rentes mati�res enseign�es. Ainsi, les �l�ves sont appel�s tout au long des quatre ann�es qu�ils auront � passer au coll�ge de r�aliser un certain nombre de projets ayant trait � une multitude de th�mes et sujets. A cet effet, les coll�giens se ruent sur Internet pour la collecte d�informations n�cessaires ; les cybercaf�s de la ville sont submerg�s par les adolescents. Ceux qui font usage eux-m�mes de l�outil informatique, ils apprennent beaucoup en surfant sur les innombrables sites en payant la connexion � raison de 60 DA l�heure. En revanche, pour ce qui est des �l�ves qui m�connaissent cette pr�cieuse technique, notamment les ruraux, les g�rants de ces �tablissements les assistent et effectuent � leur place la recherche avant de leur imprimer les textes et les images recherch�es. �Cette proc�dure est contraire au principe m�me de la r�alisation de ces expos�s. Pour sa propre culture et son apprentissage, c�est plut�t l�enfant qui devrait effectuer la prospection et non les tenants de ces cybercaf�s. A vrai dire, ce sont ces derniers qui tirent profit ; en plus, ils encaissent. Pour rem�dier � ce constat, il appartient � la tutelle de faire en sorte que les six CEM de la da�ra soient dot�s de salles d�informatique tout en les raccordant � la toile � l�instar des deux lyc�es�, a affirm� un enseignant du moyen.