La Coordination des enseignants contractuels d�Alger (CECA) ne veut pas baisser les bras. R�unissant son bureau ex�cutif mercredi dernier, pour la premi�re fois depuis sa cr�ation le 19 novembre 2007, cette coordination compte poursuivre sa d�marche en intensifiant ses actions revendicatives pour aboutir � la confirmation des enseignants contractuels afin d�assurer leur stabilit� et pr�server leur dignit�. Apr�s avoir tenu un sit-in devant la maison de la presse Tahar-Djaout du 22 d�cembre au 26 d�cembre 2007, elle ne veut pas s�en arr�ter l�. Sans toutefois indiquer ses prochaines actions, la Coordination semble vouloir laisser les portes du dialogue ouvertes. �La coordination a exprim� � travers ce mouvement de protestation, d�cid� en toute conviction, le d�sarroi des enseignants contractuels qui ne peuvent endurer davantage les difficult�s morales et sociales engendr�es par la pr�carit� de leur situation�, ont expliqu� les initiateurs de cette action dans un communiqu� de presse. Ce mouvement a �t� soutenu, ont-ils soulign�, par des enseignants des wilayas de Boumerd�s, Tizi Ouzou, Bouira, Sidi Bel Abb�s, Chlef, M�d�a, S�tif et Tipasa. La Ligue alg�rienne de la d�fense des droits de l�homme ainsi que la majorit� des syndicats de l��ducation ont tenu �galement � exprimer leur soutien aux enseignants contractuels de la CECA. En fait, la Ligue alg�rienne des droits de l�homme s�est dit pr�occup�e par la multiplication des signes de pr�carisation sociale dans le secteur de l��ducation nationale. �Apr�s les enseignants de tamazight et les professeurs d�arabe de Bouira menac�s de cong�diement apr�s plus de dix ans de service, voil� les enseignants dits vacataires oblig�s de recourir � des manifestations de protestation publique pour faire conna�tre leurs revendications�, a rappel� le pr�sident de cette ligue, ma�tre Zehouane. Une revendication qualifi�e de �modeste� et qui consiste � se faire reconna�tre et s�curiser � des postes qu�ils occupent depuis plus de cinq ans. La LADDH soutient ces revendications �l�gitimes� et affirme que les enseignants doivent �tre �rassur�s et confirm�s dans leurs fonctions au nom du principe des droits acquis et qu�il est abusif de maintenir en situation de pr�carit� et sous contrat d�termin� ind�finiment renouvel� ces fonctionnaires d�vou�s et loyalement attach�s � leur m�tier�. Enfin, elle exhorte les autorit�s publiques comp�tentes en l�occurrence le chef du gouvernement et le ministre de l�Education nationale � prendre des mesures rapides et effectives pour apporter des solutions justes � ces situations.