Durant la matinée d'hier, les enseignants contractuels ont tenu un sit-in devant la présidence. Une énième action de protestation pour faire entendre leurs voix et aboutir leurs revendications. Ils étaient une soixantaine à avoir fait le déplacement. Venus de plusieurs wilayas du pays, ils espèrent toujours que leur situation sera régularisée:d'Annaba, d'Adrar, de Béjaïa, de Blida, de Tipasa, de Mostaganem, d'Alger et de M'sila, ces enseignants se sont tous retrouvés devant la présidence pour faire aboutir la même cause. Pour eux, cette initiative est nécessaire et vitale. «Du fait que les enseignants contractuels n'ont pas été payés depuis plusieurs mois, ils n'ont pas pu s'acquitter des frais de voyage. Néanmoins, ils se sont cotisés pour qu'au moins les chefs de bureaux puissent venir comme cela a été le cas pour la wilaya d'Adrar»,nous a déclaré la porte-parole du Conseil des enseignants contractuels (CECA), Mme Meriem Maarouf. Contrairement aux précédents sit-in,devant se tenir devant la présidence, cette fois-ci, les enseignants contractuels ont pu tenir leur rassemblement sans être malmenés. Les forces de l'ordre étaient sur place mais ne les ont pas dispersés. «Cette fois-ci, aucun des enseignants n'a été sévèrement malmené. Et personne d'entre nous n'a été interpellé», a relevé notre interlocutrice. Assis à même le sol, ils ont scandé des slogans décrivant leur situation : «Stop aux contrats de misère» et «Assainissez la situation des enseignants contractuels». Une action qualifiée de «réussie» mais dont les retombées ne sont pas probables. «Ce n'est pas notre premier sit-in. Et nous n'avons même pas eu besoin de donner notre plateforme de revendication» a souligné la porte-parole de Ceca. Et pour cause, depuis plusieurs années, déjà, ces enseignants demandent leur intégration aux postes occupés et la rémunération de leurs longues années de travail, notamment durant la décennie noire. Tentant de calmer la tension, le ministère de l'Education nationale leur a demandé de participer au concours de la Fonction publique «jusqu'à maintenant rares sont les concours qui se sont tenus» a soutenu la porte-parole de Ceca. Leur rassemblement s'est tenu jusqu'en début d'après-midi avant que les enseignants ne se dispersent dans le calme sans toutefois être reçu ni entendu par le Premier ministre, comme souhaité par quelques enseignants contractuels. Les 20 au 21 mars courant, le bureau national du Ceca se réunira pour adopter le plan d'action à suivre. L'option d'une grève de la faim se profile déjà à l'horizon. Durant la matinée d'hier, les enseignants contractuels ont tenu un sit-in devant la présidence. Une énième action de protestation pour faire entendre leurs voix et aboutir leurs revendications. Ils étaient une soixantaine à avoir fait le déplacement. Venus de plusieurs wilayas du pays, ils espèrent toujours que leur situation sera régularisée:d'Annaba, d'Adrar, de Béjaïa, de Blida, de Tipasa, de Mostaganem, d'Alger et de M'sila, ces enseignants se sont tous retrouvés devant la présidence pour faire aboutir la même cause. Pour eux, cette initiative est nécessaire et vitale. «Du fait que les enseignants contractuels n'ont pas été payés depuis plusieurs mois, ils n'ont pas pu s'acquitter des frais de voyage. Néanmoins, ils se sont cotisés pour qu'au moins les chefs de bureaux puissent venir comme cela a été le cas pour la wilaya d'Adrar»,nous a déclaré la porte-parole du Conseil des enseignants contractuels (CECA), Mme Meriem Maarouf. Contrairement aux précédents sit-in,devant se tenir devant la présidence, cette fois-ci, les enseignants contractuels ont pu tenir leur rassemblement sans être malmenés. Les forces de l'ordre étaient sur place mais ne les ont pas dispersés. «Cette fois-ci, aucun des enseignants n'a été sévèrement malmené. Et personne d'entre nous n'a été interpellé», a relevé notre interlocutrice. Assis à même le sol, ils ont scandé des slogans décrivant leur situation : «Stop aux contrats de misère» et «Assainissez la situation des enseignants contractuels». Une action qualifiée de «réussie» mais dont les retombées ne sont pas probables. «Ce n'est pas notre premier sit-in. Et nous n'avons même pas eu besoin de donner notre plateforme de revendication» a souligné la porte-parole de Ceca. Et pour cause, depuis plusieurs années, déjà, ces enseignants demandent leur intégration aux postes occupés et la rémunération de leurs longues années de travail, notamment durant la décennie noire. Tentant de calmer la tension, le ministère de l'Education nationale leur a demandé de participer au concours de la Fonction publique «jusqu'à maintenant rares sont les concours qui se sont tenus» a soutenu la porte-parole de Ceca. Leur rassemblement s'est tenu jusqu'en début d'après-midi avant que les enseignants ne se dispersent dans le calme sans toutefois être reçu ni entendu par le Premier ministre, comme souhaité par quelques enseignants contractuels. Les 20 au 21 mars courant, le bureau national du Ceca se réunira pour adopter le plan d'action à suivre. L'option d'une grève de la faim se profile déjà à l'horizon.