La d�localisation du si�ge de l�Universit� de la formation continue (UFC) de A�n- T�mouchent du CEM A�cha-Rahmania vers le lyc�e Bachir-El-Ibrahimi a �t� tr�s bien accueillie par la population t�mouchentoise en g�n�ral, et la famille estudiantine en particulier. L�emplacement du nouveau site est id�al du fait qu�il est situ� au centre-ville du chef-lieu de wilaya. N�anmoins, cet avantage, si on peut l�appeler ainsi, cache beaucoup d�insuffisances et de manques. Selon Belarbi Abdelkader, recteur de l�UFC, le nouveau si�ge servait autrefois de dortoirs aux internes du lyc�e cit�. Les salles de classe sont trop exigu�s, raison pour laquelle il esp�re que les responsables concern�s lui permettent d�effectuer de l�gers travaux pour les rendre spacieuses en vue de pouvoir contenir entre 60 � 70 �tudiants chacune. Autre manque constat� � l�UFC, le mobilier comme les chaises, les tables et tableaux, mat�riel indispensable pour les �tudiants et leurs assistants, une salle de lecture et des ouvrages sp�cifiques � toutes les fili�res sont �galement n�cessaires, dira le recteur de l�universit�. La liste des insuffisances est tellement longue que le recteur de l�UFC de A�n-T�mouchent pr�f�re ne citer que les plus importantes et faire l�impasse sur les factures de l�eau et de l��lectricit� qui sont prises en charge par la direction du lyc�e Bachir-El-Ibrahimi, du probl�me de transport du fait que l�UFC n�a pas de v�hicule de service, des �quipements informatiques confi�s aux jeunes du filet social en raison du manque de personnel, car l�UFC tourne avec seulement 3 permanents. Les surveillants des examens n�ont m�me pas �t� pay�s � ce jour faute de moyens financiers, dit M. Belarbi. Les aides dont a b�n�fici� l�UFC de la part de la wilaya demeurent insuffisantes devant les nombreuses charges relatives � la gestion d�une universit�, raison pour laquelle le recteur lance un appel des plus pressants aux responsables locaux et centraux en vue d�apporter aide et assistance � l�UFC pour permettre aux 200 �tudiants actuels de poursuivre leurs �tudes dans de bonnes conditions, et pourquoi pas, conclut M. Belarbi, de faire de cette UFC un important p�le universitaire dans la r�gion ouest du pays.