Le patrimoine immobilier v�tuste a �t� au centre des d�bats du Coll�ge national des experts architectes. Nabil M. - Alger (Le Soir) - Au cours de cette rencontre, il a �t� expliqu� que le patrimoine v�tuste ne doit pas �tre assimil� � une source de danger potentiel. Des experts en la mati�re sont intervenus pour affirmer que la prise en charge du patrimoine immobilier doit avoir une autre vocation, celle de permettre � un tissu urbain de garder son cachet originel afin qu�il puisse �tre employ� � des fins autres que l�habitation. Le conf�rencier a expliqu� que cela entre dans le cadre de la promotion du tourisme local. L�orateur donne l�exemple de la Tunisie, qui a fini par s��riger en destination, gr�ce � la mise en place de lieux de restauration et de vill�giature selon leur style ancien. �Un appartement, dont la valeur marchande tourne autour de 600 millions de centimes, co�tera 2 milliards de centimes s�il venait � �tre r�habilit� en maintenant sa fa�ence�, a-t-on expliqu� Par ailleurs, il a �t� mis l�accent sur le r�le que doivent jouer les assurances dans la pr�servation du patrimoine. Il appartient � ces instances de prendre en charge la partie li�e au d�dommagement en cas de catastrophes naturelles. Mais pour ce faire, il fallait d�abord r�pandre une culture au sein des assur�s. C�est alors que doivent intervenir les architectes experts en catastrophes naturelles. Ainsi, il a �t� expliqu� que ce corps a �t� fond� suite � une demande exprim�e par les pouvoirs publics. Ce corps a �t� constitu� sous la forme d�une association. Au sujet de l�efficacit� sur le terrain, des experts ont demand� � ce que l�action soit effectu�e en amont par un ancrage juridique, avant de passer au travail en aval. Concernant cette partie, il a �t� souhait� voir les communes �laborer le recensement de leur patrimoine, afin de permettre l�indentification d�un parc immobilier � prendre en charge. Au sujet de la restauration, il a �t� soutenu que celle du b�tis datant des XIXe et XXe si�cles est ma�tris�e en Alg�rie. Il serait peut-�tre opportun de penser � la cr�ation d�une �cole de formation en rapport, a-t-on conclu.