Le repr�sentant des associ�s des l�entreprise Tonic, M. Abdelghani Djerrar, a anim� un point de presse dans lequel il a tenu � mettre en exergue ce qu�il appelle �les infractions aux devoirs du s�questre judiciaire�. Nabil M. - Alger (Le Soir) - Le conf�rencier a expliqu� que tout a commenc� quand un industriel s�est pr�sent� � son bureau pour lui faire part de sa volont� d�acqu�rir le mat�riel roulant de l�entreprise. Au cours des n�gociations, il s�est r�v�l� que le client �tait au courant de quelques d�tails pourtant maintenus confidentiels. �Seuls le doyen des juges d�instruction, la BADR, le s�questre judiciaire et moi-m�me �tions au courant de la vente des actifs de l�entreprise�, a expliqu� l�orateur. C�est alors que le repr�sentant des associ�s de Tonic a d�cid� de mener ses propres investigations au sujet du candidat � l�achat du mat�riel. Ces recherches ont conduit � la d�couverte d�une information-cl�. L�acheteur en question n�est autre que l�actionnaire du s�questre judiciaire dans une autre entreprise sp�cialis�e dans les v�hicules de transport.. Le conf�rencier n�a pas manqu� de souligner que d�s lors, il a commenc� � avoir des doutes sur la bonne foi du s�questre judiciaire. Des courriers ont �t� adress�s � toutes les autorit�s judiciaires afin de d�noncer cette situation. La gestion du s�questre judiciaire de Tonic a, elle aussi, �t� mise � l�index. L�animateur du point de presse a mentionn� que ce dernier se comporte comme un liquidateur et non pas en qualit� de s�questre. �Il n�est jamais all� inspecter nos installations de m�me qu�il n�est pas venu � son bureau depuis le 9 janvier dernier�. L�orateur a reconnu qu�il avait lui-m�me interdit au s�questre de faire entrer avec lui de nouvelles recrues (des experts), arguant que ces derniers doivent d�abord �tre autoris�s par la justice. En outre, il a �t� soutenu que des pressions sont exerc�es pour que les grues t�lescopiques soient vendues a des prix insignifiants alors que le cours mondial de l�acier a flamb�. �J�ai peur que le s�questre judiciaire ne vende les actifs de l�entreprise � sa guise. Ceci va fragiliser l�entreprise alors que l�objectif de ces ventes est le r��quilibre de la tr�sorerie. Malheureusement, je n�ai que le pouvoir de d�noncer�, a soutenu le repr�sentant des associ�s Tonic. Autre aspect d�nonc�, c�est la r�siliation du contrat d�assurance avec la CAAR au profit de la CAAT. Il a, en effet, �t� soutenu que le nouveau contrat ne couvre aucun risque puisque ce qui a �t� sign� avec la CAAT n�est qu�une note de couverture provisoire. Ceci au moment o� la convention pass�e avec la CAAR �tait solide et couverte par des r�assureurs d�envergure internationale, a-t-il conclu.