La facture de l'importation du diesel a �t� �valu�e � 200 millions de dollars en 2007. Le ministre de l'Energie et des Mines a assur� que son d�partement va continuer � pr�senter ses propositions pour limiter la consommation du diesel, par le biais de nouvelles taxes sur ce type de carburant et ce, malgr� le niet des d�put�s. Un recours in�vitable, selon des proches de son d�partement. Ilhem B. Tir - (Le Soir) - La facture sal�e de l'importation du diesel est appel�e � la hausse �tant donn� la part des v�hicules diesel de plus en plus importante dans le parc automobile alg�rien. Il y a un an, le directeur g�n�ral de l��nergie, Abdelkader Mekki, avait tir� la sonnette d�alarme sur l�utilisation accrue des hydrocarbures liquides (diesel et essence) dans notre pays. Pr�cisant qu'a ce rythme, �l�Alg�rie aura fatalement recours � l�importation du diesel�. Pourtant �les potentialit�s en mati�re du GPL/C sont immenses en Alg�rie�. Les responsables du minist�re de l�Energie et des Mines rappellent que l�Alg�rie est le premier producteur africain et le deuxi�me pays exportateur de GPL/C au niveau mondial. Le probl�me est d�, selon les experts, au fait que l�Alg�rie, qui est productrice de GPL/C, a un secteur des transports qui d�pend � 96% des hydrocarbures liquides et l'on utilise davantage le diesel et l�essence au d�triment du GPL. C'est de ce fait qu'elle a �t� contrainte d�importer le diesel pour r�pondre aux besoins de plus en plus croissants du march�. Cependant, le ministre de l�Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, continue de plaider pour la hausse des taxes sur le mazout. Le ministre de l�Energie et des Mines avait, en effet, propos� d�imposer des taxes sur le mazout lors de l��laboration de la loi de finances 2008, mais ce projet a �t� rejet� par les d�put�s. Chakib Khelil avait soulign� que la consommation du mazout a augment� de 8% durant l�ann�e �coul�e. Une situation qui impose un r�ajustement des prix � travers une hausse sur la taxe sp�cifique au diesel. �La capacit� de production actuelle ne couvre pas la demande interne. Cette situation s�aggravera dans les deux ou trois ann�es � venir, ce qui poussera le gouvernement � importer plus, induisant ainsi une hausse consid�rable de la facture d�importation�, selon les arguments de Chakib Khelil. Dans un autre registre, la raffinerie de Tiaret, dont l�investissement s��l�ve � 5 milliards de dollars, ne couvrira pas la demande en nette progression. Sa production atteint 300 000 barils/jour dont 100 000 seulement sont destin�s � la production de mazout, ce qui ne repr�sente que 30%. Par ailleurs, les campagnes de sensibilisation pour la g�n�ralisation du GPL lanc�es par le minist�re de l�Energie n'ont pas eu de succ�s, alors �l'augmentation des taxes serait in�vitable�.