Il est de notori�t� publique que le foncier constitue une �pineuse probl�matique sous ses aspects agricole, urbain et industriel. La situation des agences fonci�res et la mise sur pied d�une agence fonci�re de wilaya est un autre volet non moins important. En ce sens, la programmation d�une session ordinaire de l�APW ayant pour ordre du jour l��tude du dossier du foncier � travers toutes les communes de la wilaya s�impose au vu des multiples probl�mes auxquels sont confront�s les citoyens ainsi que certaines communes qui sont � pr�sent d�pourvues d�assiettes cons�quentes pour les projets d��quipements publics. Selon des sources concordantes, le d�veloppement de la wilaya est entrav� par cette question en suspens depuis plusieurs ann�es et bien peu de d�cisions concr�tes et d�finitives ont �t� arr�t�es pour r�gler les cas litigieux. Certes, ajoutent des �lus de l�APW, �il est loisible de dire, sans ambages, qu�il ne suffit pas d�une session de l�APW pour d�m�ler l��cheveau du foncier, tiss� et entretenu depuis des d�cennies, mais au moins il est temps d�entamer un travail sur le bilan des agences fonci�res de da�ra et sur les multiples cas de dilapidation du foncier agricole concernant les EAI et les EAC ainsi que l�installation d�un directeur g�n�ral pour l�agence de wilaya qui tarde � �tre concr�tis�e et mise en �uvre depuis plus de cinq ann�es sans que les premiers responsables de la wilaya s�en offusquent �. D�autres �lus ont indiqu�, sous le sceau de l�anonymat, que �lors de la session du 2 mars, ils feront de la revendication de la nomination d�un directeur � la t�te de l�agence fonci�re de wilaya leur cheval de bataille. Et pour cause, beaucoup de cas litigieux en mati�re de foncier sont, depuis belle lurette, en suspens par la gr�ce d�une administration aux antipodes des aspirations et des attentes de la population�. En ce sens, il y a lieu de signaler l�existence d�une batterie de lois et de d�crets prot�geant ce patrimoine national, � l�image de la circulaire pr�sidentielle en vigueur prot�geant les terres agricoles et l�article 8 de l�acte n�731 des Domaines. Les m�mes sources ont, par ailleurs, insist� sur �les probl�mes li�s � l�exploitation ill�gale et anarchique du patrimoine public dans le cadre du foncier urbain�. Pour �tayer leurs dires, ils �voquent �les cas manifestes d�agression du patrimoine public (construction sur l�asphalte des voies publiques et sur les trottoirs, agression des espaces verts...). Enfin, il y a lieu de noter que les �lus et des personnes de bon aloi et au sens civique aigu sont mont�s au cr�neau par des correspondances et des articles de presse interpos�s pour d�noncer des affaires de dilapidation du foncier en g�n�ral, en vain. Daoud Allam Prolif�ration des chiens errants Le ph�nom�ne de prolif�ration des chiens errants � travers les diff�rents quartiers de la ville d�El-Tarf tend � prendre des proportions alarmantes et dangereuses. De fait, cette situation anecdotique pour un chef-lieu de wilaya impose le lancement d�une vaste op�ration de battue de chiens. En effet, en cette p�riode printani�re, il devient presque dangereux de faire, � une heure tardive de la nuit, un tour dans certains quartiers de la ville, la menace d�une meute de chiens avec tous les dangers de morsures et blessures est quasi pr�sente. Ces animaux errants ont �lu domicile dans les bacs et autres bennes amovibles � ordures. La prolif�ration de ces canid�s constitue, par ailleurs, un risque majeur pour l�apparition et l�extension de foyers de rage. Aussi, s�av�re- t-il n�cessaire d�entamer dans les plus brefs d�lais une op�ration d��radication englobant toutes les communes rurales o�, de toute �vidence, elles constituent un espace idoine pour la prolif�ration des chiens errants. Les autorit�s comp�tentes sont interpell�es pour l�am�lioration de l�hygi�ne publique et la sauvegarde de vies humaines. D. A. SUITE AUX SCANDALES RELAT�S PAR LA PRESSE Limogeage de cinq fonctionnaires et changement de poste pour six autres Les scandales touchant la Direction du commerce relat�s par la presse �crite ont eu un effet boomerang, aux cons�quences incalculables. En effet, la directrice, dans une correspondance adress�e au ministre de tutelle et dont nous d�tenons une copie dat�e du 19 f�vrier, a propos� le limogeage de cinq fonctionnaires dont le chef du service de la qualit� et une inspectrice du poste frontalier d�Oum-Teboul. Dans la m�me correspondance, elle propose le changement de poste et le transfert de deux autres fonctionnaires. �La chasse aux sorci�res initi�e par la directrice du commerce ob�it � des consid�rations ayant pour but de faire taire les voix discordantes et les fuites d�informations� indique-t-on de bonnes sources. Par ailleurs, il y a lieu de signaler qu�au cours de la semaine �coul�e, la m�me directrice a d�pos� plainte au niveau de la police �conomique, pour disparition de 16 P-V concernant plusieurs d�lits �conomiques, ayant trait au commerce et � l�industrie. HARC�LEMENT DE LA PRESSE �CRITE Le journaliste d'El-Khabar devant la justice Mellouk Ounis, journaliste du bureau d� El-Khabara comparu, hier matin, au niveau du tribunal d�El-Tarf pour le chef d�inculpation de diffamation, dans une affaire l�opposant au g�rant de la SARL Cape-Ouzrour sp�cialis�e dans l�exploitation de l�anguille. Apr�s avoir �cout� les deux parties, le juge a d�cid� de reporter le verdict au 9 mars prochain. L�article objet de la diffamation, a mis en exergue les diff�rentes parties oppos�es dans le litige concernant l�exploitation de l�anguille dans les lacs de Tonga et Oued Mefragh. Le journaliste a, aussi, mis en relief les tenants et aboutissants d�une affaire qui continue � d�frayer la chronique dans la wilaya et qui m�rite, faut-il le souligner, une �ni�me fois l�intervention du ministre de l�Int�rieur pour situer les v�ritables responsables d�une telle mascarade.