Pour le pr�sident du Conseil de la nation, la question de la r�vision de la Constitution est incontournable. Seul d�tail qu�il semble press� de r�gler, c�est la mani�re dont interviendra le changement. Nawel Im�s - Alger (Le Soir) - Abdelkader Bensalah a profit�, hier, de l�ouverture de la session de printemps pour demander express�ment � Bouteflika de dire si la r�vision se fera par voie r�f�rendaire ou parlementaire pour �plus de visibilit�. Le chef de l�Etat, appel� pour l�occasion �la partie habilit�e�, est ainsi somm� de pr�ciser si les changements qu�il compte introduire n�cessiteront un r�f�rendum se suffiront de la formalit� du passage par l�APN. C�est dans le souci d��enrichir le d�bat� que le pr�sident du Conseil de la nation a tenu � pr�ciser ce qu�il pensait de la r�vision de la loi fondamentale, consid�rant cela comme in�vitable puisque, dit-il, �les changements sont attendus par la plus grande majorit� de la soci�t� qui aspire � plus de coh�rence et de stabilit�. A ceux qui crient au scandale et qui s�opposent au projet pr�sidentiel, le pr�sident de la Chambre haute r�pond que la �logique� et l��objectivit� devraient balayer d�un revers de la main leurs inqui�tudes. �Ceux qui citent des pays qui n�ont pas r�vis� leur Constitution depuis des si�cles n�ont pas toujours raison. Est-ce que ces pays cit�s en exemple ont fait de leur texte fondamental un texte sacr� impossible � r�viser. C�est faux ! A chaque fois que cela s�est impos�, ils ont apport� des modifications. Si �a se passe comme �a ailleurs, pourquoi pas chez nous ? Pourquoi devrions-nous �tre une exception ?�, estime Bensalah qui n�ajoute que �la Constitution de 1996 a �t� �labor�e dans des conditions connues de tous. La situation a bien chang� depuis et la r�vision s�impose aujourd�hui comme un processus naturel. C�est une chose normale, je ne vois pas o� est le probl�me�. Le pr�sident du Conseil de la nation n�a fait, hier, que confirmer ce qu�il avait avanc� � l�occasion de la cl�ture de la session d�automne, lorsque mettant devant le fait accompli son parti, il s��tait empress� de se positionner en faveur de la r�vision de la Constitution qui ouvre la voie � Bouteflika pour briguer un troisi�me mandat. N. I. BAISSE DE LA TVA SUR LES HUILES V�G�TALES Belkhadem dit non... Interpell� en marge de l�ouverture de la session de printemps de l�APN, le Chef du gouvernement s�est dit farouchement oppos� � la suppression de la TVA sur les huiles v�g�tales qui atteignent des seuils jamais �gal�s. �Il n�est pas question de supprimer la TVA. Nous pensons qu�il faut revoir la structure des prix. Notre objectif premier est d�encourager la production et surtout l�industrie�, estime-t-il. Belkhadem pense, en effet, que d�autres solutions pourraient �tre envisageables. �La question de la hausse des prix et de l�inflation n�est pas propre � l�Alg�rie. Beaucoup de pays voisins et europ�ens connaissent la m�me situation. Cela est d� � la hausse des prix sur le march� international. Nous attendons que soit ficel� tout un dossier relatif aux prix des huiles v�g�tales et des l�gumes secs avant de prendre une d�cision. Pour l�heure, nous n�en avons pris aucune.� N. I. ...et souhaite la r�vision de la Constitution pendant la session de printemps Le Chef du gouvernement semble persuad� que la r�vision de la Constitution n�empruntera pas la voie r�f�rendaire mais plut�t celle du Parlement. Interrog� sur la p�riode que choisira Bouteflika pour pr�senter la nouvelle mouture de la Constitution, Belkhadem a d�clar� souhaiter que cela se fasse avant la fin de la session de printemps de l�APN. �Nous souhaitons que cela se fasse au cours de cette session qui j�esp�re sera caract�ris�e par un saut qualitatif dans la concr�tisation des r�formes que nous nous attelons � mettre en �uvre�, s�est-il content� de dire. N. I. Ziari �vite de parler de la Constitution Le pr�sident de l�APN a soigneusement �vit� d��voquer la question de la r�vision de la Constitution. Ziari a, en effet, prononc� un discours durant lequel il s�est content� d��voquer le calendrier de son institution. Il dira � ce sujet que plusieurs projets de loi organique de la loi de finances seront pr�sent�s lors de cette session. Il s�agit notamment de la loi sur le r�glement budg�taire r�clam� depuis plusieurs ann�es par les d�put�s.