C'est un Bensalah très élogieux qui a déclaré la session de printemps du Sénat close hier. Clôture qui s'est faite en l'absence, très remarquée, de l'ex-chef de gouvernement et non moins ministre d'Etat, représentant personnel du président de la République. Lequel n'avait jamais raté les cérémonies d'ouverture ou de clôture des sessions parlementaires. La clôture s'est faite également en l'absence du ministre de l'Energie et des Mines, apparemment retenu par son agenda, puisqu'il ne fera son entrée à la chambre haute du Parlement qu'au moment de la traditionnelle collation. Dans son intervention, Abdelkader Bensalah n'a pas tari de louages à l'adresse de l'activité de l'institution qu'il dirige. En ce sens qu'il a qualifié le travail accompli par les sénateurs de colossal par le nombre de lois adoptées, mais aussi par les missions informatives et journées d'études organisées. Des missions informatives qui ont fait l'objet de l'élaboration de rapports transmis au bureau du Sénat mais aussi aux services du chef du gouvernement et à la présidence de la République. Le président du Conseil de la nation n'omettra pas, dans son discours de clôture de la session de printemps, de gratifier l'ex-chef de gouvernement et de louer les mérites d'Ahmed Ouyahia qui œuvre à la poursuite de l'exécution du programme du président de la République. Il rappellera le discours fait devant les officiers de l'Armée nationale populaire à l'occasion du 5 Juillet. «C'était un véritable discours programme sur lequel l'Exécutif devra s'appuyer pour parachever la relance.» Revenant sur l'adoption des différents projets de loi (dont certains sont encore des projets en attendant leur promulgation), Abdelkader Bensalah mettra en exergue les recommandations des différentes commissions permanentes du Sénat. Recommandations qui constituent un contrat d'engagement auquel doit souscrire le gouvernement pour leur application sur le terrain. Car, faut-il le souligner, constitutionnellement, le Sénat n'a pas la prérogative d'amender les lois mais seulement de les adopter ou les rejeter. Par ailleurs, et bizarrement, le président du Conseil de la nation ne fera aucunement allusion à la révision des prérogatives de l'institution et, par ricochet, à celle de la Constitution. Pourtant, M. Bensalah nous avait habitués à chaque ouverture ou clôture de session parlementaire à survoler au moins le sujet dans ses différentes interventions. F. A.