L�Association g�n�rale des entrepreneurs alg�riens revendique la r�vision du code des march�s 02 /250. Une revendication motiv�e par la hausse vertigineuse des prix des mat�riaux de construction. Dans un communiqu� rendu public, l�AGEA estime que les mat�riaux de construction vacillent �entre d�ficit de production et probl�mes de distribution�. La flamb�e des prix � laquelle font face les entreprises de r�alisation de b�timent depuis quelque temps, constitueraient �une menace sur les diff�rents programmes de logements�, entrepris entre autres par des op�rateurs priv�s, rapportent les entrepreneurs. A cet effet, un appel est lanc� aux autorit�s publiques afin �de prendre imp�rativement en charge ce probl�me�. De son c�t�, l�AGEA aurait install� une commission charg�e de l��valuation correcte des prix des mat�riaux de construction. Selon les estimations du pr�sident de l�AGEA, �le ciment est produit en quantit�s suffisantes localement�. Par contre, la hausse de son prix est li�e, d�une part �� la sp�culation contre laquelle l�Etat devrait lutter�, et � la mafia du ciment, d�autre part. Ainsi, les entrepreneurs se retrouvent contraints de payer le ciment � 680 DA le quintal au lieu de 460 DA, propos�s par certains transporteurs. Les entrepreneurs crient �� la mainmise du parall�le sur la distribution�, d�autant que plus de 5% des besoins en la mati�re sont import�s. Il est � noter que le plus gros de la production est affect� aux entreprises �trang�res. Pour une baisse des prix de l�acier, dont le march� est aliment� par la production nationale et l�importation, l�AGEA estime que �l�Etat doit proc�der � des contr�les sur les transactions commerciales pour �viter l��vasion fiscale. Autre revendication de l�AGEA, l�introduction d�une clause de r�vision des prix des mat�riaux lorsque ceux-ci augmentent�, mais aussi par la ma�trise de la sp�culation. Celle-ci p�nalise les entreprises du BTPH, indique-t-on. Le hic est que la hausse des prix n�est pas officielle, mais fix�e par la loi du march� anarchique et informel. Vu la complexit� de la situation, les entreprises du BTPH lient la r�gulation du march� � la r�solution des probl�mes des entrepreneurs. Ces derniers insistent sur �la g�n�ralisation de la formule de r�vision des prix�. Ceci �viterait �l�arr�t des chantiers en cours et l�asphyxie financi�re des entreprises r�alisatrices�, souligne-t-on. Synth�se