Quatorze familles ont investi la rue il y a deux jours, un jour de pluie, dans l�attente de leur �vacuation urgente vers des logements d�cents. Encore une fois, c�est l�effondrement partiel d�un immeuble du vieux b�ti qui est � signaler, en plein centre-ville. A 6 heures du matin de ce 1er avril, un branle-bas de combat a suivi la chute de briques du toit et des rampes d�escaliers. Les familles qui y habitent depuis l�Ind�-pendance ont quitt� les lieux pr�cipitamment. Pour �viter tous d�sagr�ments, on a proc�d� � la coupure de l��lectricit� et du gaz. Par ailleurs, les services de l�OPGI ont entam� des travaux de nettoiement et de r�habilitation de l�immeuble. Une op�ration de recensement permettra de d�finir le nombre d�habitants. Selon les dires de ces derniers, ils sont plus de 80, dont une dizaine d�enfants, g�rant un quotidien teint� d�un constant danger de mort. �Nous sommes l� � mourir � petit feu depuis le d�part des Italiens � l�aube de l�Ind�pendance�, explique un habitant. �On a frapp� � toutes les portes et couru dans tous les sens en vue de nous transf�rer. En vain. �a fait 34 ans que mon combat dure, soit depuis 1974�, nous dira un ancien habitant. Murs fissur�s, �tanch�it� d�grad�e, rampes d�escaliers chancelantes� �On prend un parapluie pour entrer dans les toilettes ! � nous dira un autre. Les rapports du CTC sont devenus apparemment �inutiles� puisque qu�ils n�ont jamais �t� pris en consid�ration. Cet incident est venu rappeler l�imp�ratif de prendre en charge s�rieusement le cas des b�tisses mena�ant ruine. �Ces derni�res, du fait de leur constitution en pierre taill�e, ne peuvent supporter les charges horizontales (s�isme, vents forts...), d'ou la difficult�, pour ne pas dire l'inutilit�, d'engager des travaux de r�habilitation�, explique un expert. D�ailleurs, le 31 mars ont �t� cl�tur� les travaux de la premi�re session ordinaire de l�APW r�serv�e aux dossiers de l�emploi et de l�habitat. Le rapport �labor� par la commission de l��quipement et am�nagement urbain, r�serv� au deuxi�me volet cit�, �num�re 5 886 vieilles b�tisses au seul chef-lieu de la wilaya et un total de 9 532 habitations pr�caires. Selon les habitants, au moment au nous mettions sous presse, tous les repr�sentants des services concern�s se sont d�plac�s sur les lieux, sauf ceux de la da�ra. �O� est la chef de da�ra, premi�re concern�e par le logement ?� questionne un habitant. Aux derni�res nouvelles, les habitants ont regagn� leurs demeures. Les pr�visions m�t�orologiques annoncent un temps pluvieux. Za�d Zoheir D�C�D� DANS L'EXERCICE DE SES FONCTIONS Un agent sous-traitant de Sonelgaz inhum� au cimeti�re de Azzaba Un agent sous-traitant de Sonelgaz, B. S., �g� de 48 ans, originaire de Azzaba et p�re de 5 enfants, a perdu la vie, mardi dernier, � la station baln�aire de Larbi Ben M�hidi, dans le cadre de l�exercice de ses fonctions. Il a �t� inhum� au cimeti�re de Azzaba, en pr�sence de ses amis, ses coll�gues et des autorit�s locales. Cet accident serait d�, selon les dires du P-DG de Sonelgaz, � un malaise au moment o� il proc�dait au r�tablissement du courant �lectrique coup� suite � une panne provoqu�e par de fortes intemp�ries. L�hypoth�se d�avoir subi une d�charge �lectrique est � �carter, car le r�seau n��tait pas �lectrifi� lors des travaux. De m�me que les d�faillances sur le plan s�curitaire, souvent relev�es lors des interventions de ce genre. Le P-DG de Sonelgaz a tenu �galement � souligner �l�acte de bravoure de cet agent et de tout l�effectif de Sonelgaz et de ses soustraitants, toujours pr�sents dans les moments difficiles, les fortes intemp�ries et les lieux rarement concern�s par les interventions�. Et d�encha�ner : � Malgr� le d�c�s de leur coll�gue, les autres agents ont achev� les travaux et r�tabli le courant �lectrique.�