Peter Van Walsum a affirm�, lundi, devant les membres du Conseil de s�curit�, que l�ind�pendance du Sahara Occidental �est un objectif irr�aliste�. Une d�claration qui va � l�encontre du principe de neutralit� auquel est soumis l�envoy� personnel du secr�taire g�n�ral des Nations unies. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - C�est en son nom �personnel� que l�envoy� personnel de Ban Kimoon pour le Sahara Occidental s�est exprim� devant le Conseil de s�curit� de l�ONU, r�uni lundi � huis clos. �Le Front Polisario devrait devenir r�aliste�, a-t-il dit en soulignant qu�un �Sahara Occidental ind�pendant n'�tait pas une proposition r�aliste�. L��missaire du secr�taire g�n�ral des Nations unies ira jusqu�� conseiller au Front Polisario de �renoncer� au principe d�ind�pendance du peuple sahraoui. Les d�clarations de Peter Van Walsum sont en totale opposition avec le dernier rapport du secr�taire g�n�ral de l�ONU. Une situation confirm�e par certains diplomates ayant pris part � cette r�union du Conseil de s�curit�. Selon eux, ils ont �t� confront�s � �deux documents contradictoires�. �Il est important de pr�ciser que Peter Van Walsum a pr�sent� sa vision au secr�taire g�n�ral de l�ONU. Mais ce dernier a refus� de prendre en compte cet argumentaire lors de la r�daction de son rapport au Conseil de s�curit�, a indiqu� Ahmed Boukhari, repr�sentant du Front Polisario aux Nations unies, joint hier au t�l�phone. �Les propos de Van Walsum n�engagent que lui-m�me. Cela n�a rien d�officiel. Pour le Front Polisario, cette vision n�est soutenue ni par Ban Ki-moon ni m�me par le Conseil de s�curit�.� Ahmed Boukhari a, toutefois, relev� le caract�re �partial� de la position de l�envoy� sp�cial du secr�taire g�n�ral. �Le principe de neutralit� du m�diateur a �t� mis � mal par le m�diateur lui-m�me. Nous ne savons quels sont les objectifs d�un tel acte ? C�est une erreur substantielle que de vouloir imposer une opinion personnelle rejet�e pr�alablement par le secr�taire g�n�ral�, dira-t-il. Le repr�sentant du Front Polisario aux Nations unies a toutefois indiqu� que le gouvernement sahraoui ne comptait pas exiger le remplacement de Van Walsum. �Cela fait partie des pr�rogatives du secr�taire g�n�ral de l�ONU. C�est � lui de juger en toute objectivit� s�il doit ou non maintenir son repr�sentant personnel. �