C�est l��tude qui le dit. Un journaliste sur trois (sur un �chantillon de 124 journalistes) a un ant�c�dent d�hypertension, de diab�te ou de maladies cardiovasculaires. Ce sont les r�sultats qui ressortent de l��tude men�e par la Soci�t� alg�rienne d�hypertension art�rielle (Saha), en collaboration avec les laboratoires fran�ais Novartis, � l�occasion de la Journ�e mondiale de lutte contre l�hypertension art�rielle, c�l�br�e le 17 mai de chaque ann�e. Ainsi, l�initiative de la Saha de choisir les journalistes pour une �tude scientifique a re�u un �cho favorable aupr�s de la corporation, qui a accept� de se soumettre aux r�gles de l��tude. Le choix des journalistes r�pond � deux facteurs. D�abord le stress que vivent les journalistes au quotidien et qui a des r�percussions n�gatives sur leur tension art�rielle et ensuite le r�le que joue la presse dans la sensibilisation des citoyens sur l�hypertension art�rielle, qui est une maladie � cons�quences fatales. Selon le professeur Berrah, pr�sident de la Saha, les citoyens, m�me s�ils ne sont pas malades, doivent imp�rativement surveiller leur tension pour �viter d�autres maladies plus graves. Sur l��chantillon choisi, la tranche d��ge est de 33 � 49 ans. 92 journalistes sur 124 ont pr�sent� une tension art�rielle normale, alors que 18 autres sont des hypertendus chroniques, dont 6 ne se traitent m�me pas. Trois autres ont une hypertension masqu�e. Ce qui est � relever, c�est que 74% des journalistes ont un membre de leur famille soit hypertendu, soit diab�tique soit souffrant de maladies cardiovasculaire. Le but qui ressort de cette �tude est de convaincre les citoyens � faire de sorte � ce que ces ant�c�dents familiaux cessent � leur niveau et ne soient pas transmis � leur prog�niture. La pr�vention reste le seul moyen de vaincre ces maladies. Le sport, une bonne hygi�ne de vie et une alimentation �quilibr�e sont, entres autres, les recommandations pour maintenir une tension normale. Un petit exercice physique a �t� organis� au profit des journalistes. Les m�decins les ont fait courir, question de leur faire prendre conscience de l�importance du sport dans la vie quotidienne et comme rem�de � toutes les formes de stress.