Pour les syndicats autonomes, l�ann�e se termine comme elle a commenc� : sur fond de contestation. Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Les douze syndicats qui constituent la Coordination nationale des syndicats autonomes de la fonction publique comptent en effet organiser lundi un sit-in devant la chefferie du gouvernement pour r�it�rer leurs revendications et donner un avant-go�t de ce que sera la rentr�e sociale. Quelque 200 d�l�gu�s syndicaux prendront part au rassemblement � travers lequel les syndicats comptent envoyer un signal fort en direction des pouvoirs publics qui jusque-l� ont fait la sourde oreille � leurs revendications. Interrog� sur les raisons ayant motiv� ce type de contestation plut�t qu�une gr�ve, Meziane Meriane du Snapest a expliqu� qu�il fallait � tout prix trouver une action � laquelle pouvaient prendre l�ensemble des syndicats qui repr�sentent plusieurs secteurs. �Vu que pour l��ducation, c�est la fin de l�ann�e, une gr�ve dans ce secteur ne pouvait �tre organis�e. Dans un souci de coh�sion, nous avons donc opt� pour ce sit-in�. Evaluant les diff�rents mouvements de protestation initi�s tout au long de l�ann�e, le Dr Merabet, pr�sident du SNPSP, a estim� que �le bilan est plut�t n�gatif. Toutes nos revendications s�articulent autour de la reconnaissance des syndicats autonomes en tant que partenaire social. Force est de constater que ce n�est pas le cas, nous n�avons pas encore le droit d�acc�der � ce statut, nous ne sommes pas concert�s et nous avons tout juste le droit de protester dans les espaces que les pouvoirs publics veulent bien nous conc�der. On ne nous consid�re pas comme assez m�rs pour prendre part aux n�gociations. Tant que cette question n�est pas r�gl�e, nous restons mobilis�s. Ce sit-in, c�est pour dire toute notre d�termination � arracher cela et � revenir en force pour la rentr�e�. Abondant dans le m�me sens, Meziane Meriane a expliqu� qu��il existe cependant des points positifs. La coordination a r�ussi un formidable travail de mobilisation au sein de la fonction publique, et �a c�est un acquis. Aujourd�hui, nous sommes craints, en t�moignent les propos diffamatoires du chef du gouvernement�.