Le FFS se pr�pare pour les �ch�ances politiques de 2009. Mais en attendant l�an prochain, il s�inscrit dans la perspective de la rentr�e de septembre 2008, �porteuse d��ch�ances et �v�nements importants tant sur le plan politique que social. Il s�agit l� du principal th�me inscrit � l�ordre du jour des travaux de la session ordinaire de son conseil national. Abder Bettache - Alger (Le Soir) �Le parti ne doit pas �tre accul� � g�rer dans l�improvisation et l�urgence. Nous avons besoin de lucidit� et d�anticipation. Nous devons d�finir des axes d�action et de mobilisation d�s maintenant. Nous nous devons d�appara�tre comme une force de proposition cr�dible devant l�opinion et nos partenaires politiques et sociaux.� Karim Tabou, le premier secr�taire national du FFS, trace les contours des d�bats qui caract�riseront les travaux du conseil national. Ainsi, dans une allocution d�ouverture, il porte � la connaissance des membres de cette instance que �cette session d�cisive pour la pr�paration de la rentr�e de septembre est porteuse d��ch�ances importantes tant sur le plan politique que social�. A ce propos, il indiquera que la premi�re s�ance des travaux du conseil national sera consacr�e au d�bat politique, alors que la seconde est r�serv�e aux questions d�organisation du parti. C�est dans ce cadre que le premier secr�taire national du parti du FFS dira, en allusion � l�anniversaire de l�ind�pendance, que cette �r�union est une occasion pour nous de r�affirmer notre devoir de militer pour rendre espoir � la population, si nous voulons avancer, nous devons arr�ter d��voquer l�histoire dans le seul but de compenser nos insuffisances, nos lacunes, et pour certains leur complicit� dans ce que nous sommes aujourd�hui�. Transition toute faite pour Karim Tabou pour rentrer de plain pied dans la chose politique en d�clarant que �souvent, certains hommes politiques ou ceux qui se consid�rent comme tels, confondent ce qu�ils veulent avec ce qu�ils doivent �tre. Ce qui a fait que notre exp�rience d�mocratique qu�on devait dynamiser pour la rendre irr�versible a �t� stopp�e au profit de l�option de la guerre. Les d�tenteurs du pouvoir ont un seul credo : d�cr�diter les d�bats et donner une prime � la violence�. �Cette option, dont tout le monde conna�t les cons�quences aujourd�hui, a g�n�r� des structures, des concepts, des m�thodes qui ont contribu� � faire r�gresser le sens m�me de la politique aupr�s de la population�, a ajout� Karim Tabou. Il dira �qu�un changement de r�gime reste la voie la plus indiqu�e, la d�mocratie ne doit pas plus �tre l�invit�e surnum�raire ou la guest-star mais le fondement qui r�unit pratique et langage�. Avant de conclure, le premier secr�taire national du FFS dira �qu�en voulant imposer la politique de non-d�bat ou le d�bat � sens unique, les architectes de la restructuration absolue de la dictature escomptent dissoudre dans le temps les diff�renciations politiques et le d�bat contradictoire, pour ne laisser en surface de la sc�ne que les structures inf�od�es et soumises. Sans vouloir anticiper sur ce qui va �tre dit et sur vos conclusions, j�ai l�intime conviction que pour changer le cours des choses, un changement de r�gime reste la voie la plus indiqu�e�. Lors de son intervention, le premier secr�taire national du FFS a proc�d� � un r�sum� des �activit�s politiques men�es depuis quelque temps, notamment au niveau international �. A ce titre, il fera savoir �qu�une d�l�gation du FFS a particip� au colloque intitul� �acteurs et voies de changement � co-organis� par la fondation Jean Jaur�s, la fondation Pablo Iglesias et la nouvelle fondation du Parti socialiste europ�en avec le soutien du minist�re espagnol des Affaires �trang�res. Le FFS a pris part �galement aux travaux du 23e congr�s de l�Internationale socialiste qui s�est tenu les 30,1er et 2 juillet � Ath�nes. Une rencontre plac�e sous le mot d�ordre �solidarit� mondiale : le courage de faire la diff�rence.� Enfin, il est � noter que cette premi�re journ�e des travaux du conseil national du FFS a �t� marqu�e par une communication assur�e par Amar Boudersa sur �l�alternative d�mocratique de sortie de crise du pouvoir�. A. B.