Des entreprises d�envergure internationale dans les secteurs des hydrocarbures, de la p�trochimie et dans le secteur industriel vont d�sormais � la source, les facult�s de l�universit� M�hamed-Bouguerra de Boumerd�s en l�occurrence, pour recruter leurs cadres. Cette ann�e Sonatrach, certaines de ses filiales, le Groupe Dennouni de Tlemcen, Schlumberger, Toyota Alg�rie, entre autres, n�ont pas attendu la fin de l�ann�e pour cibler les �tudiants les plus en vue pour leur faire des offres. Les sortants de la facult� des hydrocarbures et de la chimie sont les plus sollicit�s. Presque tous les majors de promotions que nous avions interrog�s affirment avoir �t� approch�s par l�une des multinationales. K. Belkacem, ing�nieur et major de promotion dans la fili�re des gisements p�troliers et miniers, a, selon lui, subi un test chez Sonatrach et se voit proposer une formation suppl�mentaire de 9 mois chez la multinationale allemande. Brahimi Djamila, ing�nieur en p�trochimie, a �t� approch�e au moment de son stage pratique effectu� dans les champs p�trolif�res au sud du pays. Mousselmal Mohamed, ing�nieur dans les secteurs des transports des hydrocarbures, se voit proposer par Toyota un poste dans la m�canique des chantiers. Le groupe Dennouni, qui commercialise des engins de travaux publics, serait �galement int�ress� par son profil. Il y a, semble-t-il, la Cor�e du Sud qui propose 6 postes d��tudes aux nouveaux dipl�m�s. Autant dire que ce pays fait un recrutement, car il est s�r d�utiliser ces comp�tences � son profit. Selon M. Abdelbaki Norredine, doyen de la facult� des hydrocarbures et de la p�trochimie, ils seront probablement environ 200 dipl�m�s des facult�s de l�universit� de Boumerd�s � rejoindre d�s la fin de leur cursus universitaire les chantiers. Est-ce la qualit� des dipl�mes de cette universit� ou l�expansion du secteur industriel et p�trolier surtout qui cr�e cet engouement ? �Je pense que plusieurs param�tres ont contribu� � cette situation. Il y a effectivement l�acc�l�ration des activit�s d�exploration et d�exploitation du p�trole dans notre pays, d�une part, et, d�autre part, il ne faudrait pas oublier que notre facult� a h�rit� de l�exp�rience (33 ans) de l�ex-INH et de 10 ans de son existence�, nous dit M. Abdelbaki qui apporte une autre pr�cision : �La g�n�ration des ing�nieurs des ann�es 1970 part en retraite. Il y a donc le renouvellement du personnel d�encadrement. Par ailleurs, certaines fili�res sont enseign�es uniquement en Alg�rie.� Au constat de cette situation, on est tent� par une question. Dix ann�es apr�s sa cr�ation, l�universit� M�hamed-Bouguerra chatouille- t-elle l�excellence ?