Les �tudes de deux importants projets touristiques devraient �tre effectu�es avant la fin de l�ann�e dans le cadre de l�investissement direct �tranger dans la wilaya d�Annaba. Il s�agit de deux complexes h�teliers. De plusieurs centaines de chambres et suites, l�un fera partie d'une cha�ne h�teli�re �gyptienne. Celle-ci a retenu les abords de la plage de Djenan El Bey (Oued Bakrat) comme terrain d�assiette. Lors de leur passage sur le site, les Egyptiens ont parl� d'�ch�ance 2010 pour sa r�alisation. L��tablissement avoisinera L�Egyptienne, le grand rocher en mer, � quelques encablures de la c�te de Sera�di, formant la t�te de N�fertiti. L�autre projet, d�une capacit� d�accueil tout aussi importante que le premier, devrait �tre r�alis� � proximit� de la plage de Sidi-Salem. Ces deux futurs complexes h�teliers ont quelque peu �clips� le projet initi� par l�entreprise URBAN au d�but des ann�es 2000. Pharaonique est le terme adapt� pour qualifier l�immense complexe h�telier que, �tudes technique et financi�re ainsi que partenaire �tranger � l�appui, l�entreprise publique �conomique URBAN se proposait de r�aliser sur le site du Cap de Garde d�Annaba. Plus de 2 500 chambres, des appartements, bungalows, piscines, aquarium g�ant en prise directe avec la mer, et vivarium, locaux et surfaces commerciaux, courts de tennis et de hockey... devaient voir le jour avec la cr�ation de 3 000 postes de travail. L�incompr�hension, les luttes d�int�r�ts et le trafic d�influence ont impos� la mise au tiroir de ce dossier. C�est ce � quoi l�on destinait le projet du complexe h�telier Sabri, un investissement pour plus de 75% d�engagement financier sur fonds propre, de plus de 150 chambres, une centaine d�appartements et bungalows dignes des r�sidences princi�res. Le groupe d�h�tellerie initiateur �Benouhiba et fils� ne s�est pas laiss� faire en se lan�ant en 1997 dans l�acquisition de l�assiette de terrain sur les hauteurs de la plage Ref�s-Zahouane. Le mois de juillet 2008, le complexe est inaugur�. L��tablissement tient d�un palais b�ti en sur�l�vation. Son architecture semble avoir �t� revue apr�s visites et consultations de diff�rents h�tels de standing. Son int�rieur ressemble � un spectacle permanent o� se m�lent frou-frou et dentelles, robes l�g�res et kaftans, smokings et robes de mari�e, valises diplomatiques, malles et sacs � main. C�est un spectacle retouch� qui para�t avoir �t� cr�� pour former un carrousel de couleurs gaies dans le vaste hall et salon de r�ception aux vitres immenses avec vue sur mer. Il attire l�intello et en m�me temps le populo, le jeune et le moins jeune, les noceurs d�or et d�argent, le vacancier et l�homme d�affaires, les nouveaux mari�s et les c�libataires. Il s�impose d�j� comme leader de l�h�tellerie de toute la r�gion de l�est du pays. Les plus hautes personnalit�s de l�Etat, dont le wali d�Annaba, ont tenu � venir respirer ce m�lange d�odeurs iod�es, de foug�res et de parfums de nostalgie. Ceux qui y ont �lu domicile pour un s�jour de plusieurs jours ne r�sument pas Sabri � une succession de num�ros de chambres ou de suites. �C�est une invitation directe � des citadins venus d�ailleurs en rupture avec la nature. Sabri est une image qui ne figure pas encore dans le manuel des �tablissements h�teliers en Alg�rie. Cela ne saurait tarder. A la propret�, au calme et au s�rieux qui le caract�risent, s�ajoutent des prestations de services dignes des grandes cha�nes d�h�tellerie du monde�, a pr�cis� Sid-Ahmed R., un des clients de l�h�tel Sabri. Il �tait de retour en catastrophe de Tunisie, quelque 48 heures apr�s son entr�e dans ce pays. Il a affirm� : �La violence des propos et des comportements des fonctionnaires tunisiens � l��gard des touristes alg�riens est injustifi�e. Pour avoir os� demander des explications quant � la mise en fourri�re de mon v�hicule et refus� de payer un pot-de-vin demand� par le gardien, j�ai �t� copieusement insult� et m�me menac� d�atteinte � mon int�grit� physique. Notre ambassade � Tunis n�a cure des probl�mes rencontr�s par ses ressortissants au pays chantre des atteintes aux droits de l�homme en Afrique. Bon nombre de nos compatriotes ont v�cu les m�mes m�saventures et ont jur� ne plus remettre les pieds dans ce pays.�