La zone industrielle de Batna ne peut �tre qualifi�e de telle, quant � parler de l�entreprise de sa gestion, c�est trop os�. Alors une entreprise chasse l�autre. La Soci�t� de gestion immobili�re (SGI) a remplac� l�Entreprise de gestion de la zone industrielle (EGZIB). Depuis quatorze mois, les travailleurs de la d�funte EGZIB ne savent plus � quel saint se vouer. Abandonn�s par leur tutelle, la wilaya, non pay�s depuis et, pis encore, non int�gr�s � la nouvelle entreprise pour le motif de paiement de la dette de l�ancienne entreprise (pr�s de onze milliards de centimes). Les textes de dissolution des EGZI et leur int�gration aux SGI parlent de paiement de la dette par le minist�re des Participations, nous indique K. Benchadi, un repr�sentant du syndicat de l�EGZI. La nouvelle SGI mise en place par la SGP sud-est Annaba a refus� l�int�gration des travailleurs de l�EGZI comme le stipule la r�glementation, pendant que les premiers responsables de la wilaya font la sourde oreille � nos SOS au moment o� leur devoir est de solder nos dettes puisque l�entreprise de gestion de la zone industrielle appartient � la wilaya, cr��e par d�lib�ration de l�APW de Batna, souligne en substance le m�me responsable. Il ajoutera que la plupart des travailleurs sont des p�res de famille qui ne peuvent partir en retraite sans la r�gularisation de la dette de la Cnas. Les douze p�res de famille mis en cong� technique forc� attendent un geste du chef du gouvernement pour le d�nouement de leur situation pour la liquidation de l�EGZIB et l�assainissement de sa situation, seule solution � leurs d�boires. A la veille du mois sacr�, leur appel sera-t-il entendu ? La commune dans la tourmente Les trente membres �lus de l�APC de Batna n�arrivent plus � s�entendre sur la gestion de la commune, bien que le pr�sident Houara Mohammed ait support� les bassesses de ceux qui veulent voiture et commission o� l�argent coule � flots, � l�exemple de la commission des f�tes, la culture et sports, des march�s... M. Houara Mohamed leur a laiss� le choix des pr�sidents de commission et voil� qu�un groupe de quatre personnes manipulent pour obtenir des privil�ges. Pis encore, ils veulent lui dicter une ligne de conduite quant � la gestion de la commune alors qu�il a d�j� �t� maire. Dans la matin�e de mardi, une r�union, la �ni�me, regroupant les �lus a tourn� � des prises de bec violentes qui ont n�cessit� l�intervention de la police. Il semble que deux pr�sidents de commission ont �t� limog�s. Qui mettra fin � ces d�passements ? A quand l�intervention de l�autorit� de tutelle, puisque les partis ne contr�lent plus leurs hommes ? AZIL ABDELKADER D�tention et vente d�armes La commune d�Azil Abdelkader, � 120 km au sud-est de Batna, est la plaque tournante de tous genres de trafics. Lors d�un barrage dress� sur la RN 28, menant vers M'sila, la Gendarmerie nationale a arr�t� une personne �g�e de 56 an en procession d�une arme � feu. Il finira par avouer qu�il fait dans le trafic d�armes � feu. La perquisition � son domicile a permis � la gendarmerie de mettre la main sur trois autres pistolets automatiques. Reconnaissant les faits qui lui sont reproch�s, le pr�venu a �t� �crou� par le tribunal de Barika pour d�tention et vente d�armes. A�N-TOUTA 117 cas de rage enregistr�s A�n-Touta, chef-lieu de da�ra et troisi�me grande ville de la wilaya apr�s Batna et Barika, conna�t depuis les derni�res �lections locales un renouveau en mati�re de gestion des affaires publiques et surtout des actions en direction de la population. Au mois de janvier, la commune a proc�d� � l'abattage de 133 chiens errants, l�op�ration s�est poursuivie cet �t� par les services sanitaires de la commune qui ont enregistr� 117 cas de rage. C�est l�int�r�t accord� � ce combat contre l�insalubrit� qui fait que les chiffres sont en progression par rapport aux ann�es pass�es.