A l�instar des autres r�gions assur�ment, le citoyen, d�j� lamin� par la chert� de la vie, continue malheureusement � faire face � un autre ph�nom�ne plus grave encore en ce mois sacr�, celui de la violence sous toutes ses formes. La cat�gorie la plus vuln�rable, les femmes, les jeunes filles et les personnes �g�es, comme le mentionnent les statistiques des services de s�curit�, en font les frais, car impuissants devant la menace d�armes blanches. Vols � la tire, vols qualifi�s, pickpockets, agressions physiques, cambriolages d�habitations et de commerces, insultes, sont en effet, les sc�nes qui noircissent le quotidien du citoyen tiareti devenu la proie facile des malfrats. Ces derniers s�vissent impitoyablement � travers presque toutes les cit�s de la ville sans exception avec une recrudescence sensible signal�e du c�t� des quartiers Sonatiba et Za�roura ou encore aux alentours du march� Volani o� nombreux sont les jeunes voleurs qui guettent � longueur de journ�e leurs victimes pour les d�lester de leurs biens. Entre mobiles, argent, bijoux et autres objets de valeur, les malfrats trouvent ais�ment leur compte. Le comble, c�est que ces pratiques perp�tr�es de jour comme de nuit sont op�r�es au vu et au su de tout le monde sans que l�on daigne intervenir ni en d�noncer les auteurs tr�s souvent connus. Tout r�cemment, au quinzi�me jour du Ramadan plus pr�cis�ment, une jeune fonctionnaire, a �t� accroch�e par trois individus qui lui ont tout bonnement arrach� �en public� quatre bagues en or de ses doigts. Idem pour une employ�e de la DJS, une architecte, qui a bien fait d'obtemp�rer � ses assaillants en leur remettant gentiment son portable. La sc�ne a eu lieu devant la porte m�me de son administration. Un laboratoire d'analyses m�dicales, situ� en pleine zone d�habitations, a fait quant � lui l�objet d�une visite �fructueuse� ; les auteurs ont r�ussi � d�rober 70 millions de centimes et un cachet humide. Cela s�est pass� aux environs de midi et la liste des cas similaires recens�s ici et l� est loin d��tre exhaustive. Ce ph�nom�ne qui demeure inqui�tant pour la population locale n�a pas �t� sans pousser les services de s�curit� � mettre en �uvre un dispositif des plus renforc�s avec un d�ploiement visible des policiers en tenue, en civil, des patrouilles et des barrages. Les rafles intervenues dans les lieux suspects et les contr�les de routine effectu�s pour la circonstance se sont sold�es durant la premi�re quinzaine du mois sacr� par la neutralisation de 46 individus impliqu�s dans 49 affaires dont 25 li�es au vol sous toutes ses formes, 11 aux coups et blessures volontaires et enfin 8 concernent le trafic de drogue. En d�pit des arrestations quotidiennes op�r�es dans les milieux de la p�gre, un sentiment de peur est toujours de mise. Selon un officier de police, la mission des services de s�curit� ne peut �tre compl�te et efficiente que si le citoyen s�implique. �On ne peut d�signer un policier pour chaque citoyen�, dira un autre pour d�montrer l��normit� et la complexit� de la t�che assign�e � la corporation. Il convient de souligner qu�� l�approche des f�tes de l�A�d � une p�riode connue pour son ambiance dans les boulevards commer�ants et certainement mise � profit par les voleurs � la pr�sence des agents de l�ordre public tout le long des art�res principales est visiblement remarqu�e pour rassurer les familles.