L�effondrement des march�s boursiers s�est poursuivi hier, tirant � la baisse les cours du baril, le p�trole passant � moins de 80 dollars. Les march�s europ�ens et asiatiques ont plong� hier dans le krach boursier. Apr�s avoir flirt� avec les 10% de chute dans les minutes suivant leur ouverture, les places de Londres, Paris et Frankfurt, entra�n�es par les d�gringolades de Wall Street (- 7,33%) et Tokyo (-9,62%), affichaient peu avant 11h00 GMT des chutes de 7,50%, 7,22% et 8,60% respectivement. Cauchemar g�n�ral en Asie �galement. En cl�ture, Hong Kong a perdu 7,2%, Sydney et Manille 8,3%, Singapour 7,34% et Bangkok 9,61%. M�me la Bourse chinoise de Shanghai, pourtant jusqu'� maintenant pr�serv�e, perdait 3,57%. De v�ritables krachs boursiers Apr�s les journ�es noires de lundi et mercredi, f�briles et dans le rouge jeudi (Londres avait termin� en recul de 1,21%, Francfort de 2,53%, Paris de 1,55%), les grandes Bourses affichent des reculs dignes de la d�finition informelle du krach (une baisse des cours de plus de 20% en quelques jours) qui justifient les comparaisons avec les crises de 1929 et 1987. A l'issue de sept s�ances cons�cutives de baisse, le Nikkei de Tokyo enregistre un plongeon de 24,33% sur la semaine. Et de 54,68% depuis son pic de juillet 2007, � l'aube de la crise mondiale ! La Bourse de Tokyo respirera jusqu'� mardi, lundi �tant jour f�ri� au Japon. A Paris, avant la cl�ture hebdomadaire, le CAC-40 perdait d�j� plus de 20% depuis lundi, portant ses pertes depuis le d�but de l'ann�e � 43%. Le baril � moins de 80 dollars Victime collat�rale, le p�trole. Le baril est pass� sous 80 dollars hier � Londres, alors que les perspectives de demande racornissent � vue d'�il. Par rapport � ses records historiques du 11 juillet � plus de 147 dollars, le p�trole a abandonn� pr�s de la moiti� (47%) de sa valeur. Le baril de Brent de la mer du Nord (livraison en novembre) s'�changeait � 77,88 dollars, c�dant 4,78 dollars par rapport � son cours de cl�ture de jeudi soir, et tombant m�me � 76,18 dollars. Le baril de light sweet crude pour la m�me �ch�ance valait 81,47 dollars, perdant 5,12 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) et chutant � 13h20 GMT � 78,61 dollars. Ses cours ont continu� � chuter hier matin, atteignant 77,29 dollars � Londres et 81,13 dollars � New York, des plus bas depuis mi-octobre dernier. Le G7 sous pression De fait, le krach et ses menaces mettent la pression sur la r�union des ministres de l'Economie et des Finances et des gouverneurs des banques centrales des sept pays les plus industrialis�s (G7), pr�vue hier � Washington � 14h00 (18h00 GMT). Les participants � cette r�union devaient �discuter des d�marches entreprises par chacun�et des �moyens de renforcer nos efforts collectifs�, selon le secr�taire am�ricain au Tr�sor Henry Paulson. Le plan Paulson de soutien au secteur financier, adopt� il y a une semaine, est rest� impuissant � ramener la confiance des investisseurs, � l'image des nationalisations partielles d�cid�es par Londres mercredi et des baisses de taux lanc�es mercredi par six grandes banques centrales.