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�NERGIES RENOUVELABLES
L�Alg�rie est en mesure de produire le silicium purifi�
Publié dans Le Soir d'Algérie le 02 - 11 - 2008

L�Alg�rie est-elle en mesure de produire du silicium purifi� dont la possession est strat�gique dans le processus de ma�trise et de captation de l��nergie solaire ? Non seulement les sp�cialistes y croient dur comme fer, mais ils se sont jet�s dans la bataille pour permettre, � moyen terme, � notre pays de ma�triser le proc�d� de fabrication de ce mat�riau que d�tient, dit-on, un cercle tr�s restreint de pays. N�anmoins, sans un appui politique ferme et des mesures d�accompagnement, ce projet caract�ris� par son aspect �cologique mais aussi �conomique, qui aura, s�il est concr�tis�, des impacts positifs sur le renforcement de la d�fense nationale et de la s�curit� du territoire, ne pourra pas voir le jour.
La possession de cette mati�re (silicium grade solaire- SGS- purifi� � 99,9999%) n�est pas un besoin d�apparat, mais d�une grande n�cessit� pour le pays, estiment les sp�cialistes. Le docteur Bouabsa Hocine, un Alg�rien �tabli en Allemagne depuis 20 ans o� il est le P-dg d�une entreprise de consulting dans le secteur de l��nergie solaire (Sonnergy) ainsi que le docteur Boumaour Messaoud, directeur de l�Unit� de d�veloppement de la technologie du silicium (UDTS), qui d�pend du minist�re de l�Enseignement sup�rieur et de la Recherche scientifique, rencontr�s lors des journ�es sur l�environnement organis�es � Alger, ne manquent pas d�arguments pour d�fendre cette solution pour l�Alg�rie. Pour eux, ce choix cr�era une synergie en relation avec la formation mais surtout, insistent-ils, c�est le savoir-faire alg�rien � il existe � qui sera capitalis�. Ce projet, qu�un �ventuel appui politique des pouvoirs publics rendrait possible et pour lequel le minist�re cit� plus haut a d�ores et d�j� signifi� son accord, sera tout simplement la mise en �uvre du discours officiel sur, d�une part, le d�veloppement durable dans sa globalit�, notamment au niveau des Hauts-Plateaux et du Sud qui en seraient b�n�ficiaires et, d�autre part, la lutte contre la pollution et la pr�servation des ressources des hydrocarbures nationales. En effet, la production de cette mati�re permettra tr�s rapidement l��mergence d�une industrie locale dans le secteur de la photovolta�que- conception des syst�mes, fabrications des cellules et des panneaux solaires et installation des r�seaux de captation d��nergie solaire. En la mati�re, (�lectricit� solaire), les besoins et les potentialit�s nationales sont immenses. Par ailleurs, l�Arm�e qui pr�voit, dit-on, l�installation d�un syst�me �lectronique autonome de surveillance des fronti�res, ne d�pendra pas des lobbies �trangers pour ses approvisionnements en panneaux solaires. D�autres secteurs d�activit�s et pas des moindres seront fortement impliqu�s, notamment l�agriculture, les t�l�communications, la sant� et l��ducation nationale. �La solution de l��nergie solaire donnera plus d�autonomie de d�cision et de management dans plusieurs secteurs � l�Alg�rie�, estime le docteur Bouabsa. De son c�t�, le docteur Boumaour s�est montr� optimiste : �Pratiquement toutes les universit�s alg�riennes forment dans les fili�res des �nergies renouvelables. Nous avons donc les hommes qui sont pr�ts � relever ce d�fi.� D�ailleurs l�entit� qu�il pr�side a sign� un m�morandum d�entente avec l�entreprise dirig�e par le docteur Bouabsa dans la perspective de concr�tiser ce projet dont le soubassement, par ailleurs, est la formation d�un encadrement qualifi�. �La pr�sence d�une cinquantaine de personnes hautement qualifi�es pendant une ann�e dans notre pays sera suffisante pour aider les ing�nieurs locaux � se mettre � niveau�, ajoutera le docteur Bouabsa. Le projet a bien avanc� dans sa maturation. Ses concepteurs ne partent pas du n�ant mais d�un potentiel local r�el. L�un a l�exp�rience et les ressources humaines � le docteur Boumaour nous a rappel� que l�UDTS a acquis quelques lingots de cette mati�re pour confectionner des cellules � le second a un savoir-faire dans le secteur des �nergies renouvelables mais surtout un capital relationnel au niveau europ�en, et particuli�rement en Allemagne, pays � la pointe de l�industrie de l��nergie solaire. Dans ce genre de projet, la part des relations de confiance, longuement tiss�es, n�est pas n�gligeable. Les contacts humains �vitent, principalement lorsqu�il s�agit de transfert de technologies, des appr�hensions et aplanissent, en outre, bien des difficult�s.
Produire 1 200 tonnes au d�part
Selon le docteur Bouabsa, des entit�s �conomiques locales ou �trang�res vers�es dans cette activit� ou dans d�autres cr�neaux accueillent favorablement cette id�e. �Certains sont pr�ts � investir�, nous a-t-il confi� avant de pr�ciser que �la construction de l�usine ne pose pas de probl�mes �. Pour lui, il sera judicieux et moins contraignant de commencer par la construction d�un bloc d�une capacit� de 1 200 tonnes/an, �ce qui permettra de vendre la production pour lancer des investissements compl�mentaires. De plus le march� mondial des �quipements de production ne sera pas encombr�. Il �value l�investissement global, calcul� sur la base des prix actuels, � 400 millions d�euros. Concernant la mati�re premi�re, le silicium grade m�tallurgique, (la puret� varie entre 85 et 98%), le march� mondial en regorge. Il n�est m�me pas utile, pense le docteur Bouabsa, de r�fl�chir � moyen terme � sa production localement. Il y a lieu de rappeler que le processus de purification du silicium grade m�tallurgique est complexe, n�cessitant des �quipements lourds. La disponibilit� de l�eau et de l��lectricit� est un facteur d�terminant (une centrale de 150 m�gaWatts est n�cessaire pour produire annuellement seulement 5 000 tonnes de silicium � 99,9999 %), d�o� le souhait des porteurs de ce projet de susciter l�int�r�t des grands acteurs �conomiques nationaux telles que la Sonelgaz et la Sonatrach.
Prendre place parmi les leaders ou se soumettre aux al�as du march�
Actuellement, le kilogramme du SGS se n�gocie � des prix faramineux. En quelques mois, le prix du SGS sur le march� international a �t� multipli� par 20 pour atteindre les 540 dollars. La p�nurie a, en quelque sorte, contribu� � cette augmentation. En effet, alors que le march� n�offre qu�environ 42 000 tonnes de silicium grade-soleil, les experts �valuent, par contre, les besoins mondiaux � 50 000 tonnes annuellement. Au vu de la situation mondiale tendant, pour d��videntes raisons �cologiques et �conomiques, vers le choix des panneaux solaires pour produire de l��lectricit�, il y aura in�luctablement une augmentation de la demande en cellules photovolta�ques et par cons�quent en silicium pur. Pour l�Alg�rie, cette �nergie pourrait �tre produite � grande �chelle. Une production massive att�nuera, � terme, les co�ts de revient du kiloWatt. La d�duction est simple � faire. Notre pays dispose d�un gisement de plus de 2 millions 300 mille kilom�tres carr�s et 3 500 heures d�ensoleillement. C�est donc un march� tr�s porteur tant au niveau local qu�en direction des pays �mergents qui seront cibl�s. D�s lors, le commun des Alg�riens ne pensera pas moins que notre pays a devant lui un choix � faire : faire l�effort n�cessaire pour se situer dans le groupe des leaders de cette �nergie nouvelle ou devenir un simple march� de consommation avec tous ses al�as.


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