Les directions des diff�rentes wilayas c�ti�res, les armateurs et patrons de p�che, les services de la police maritime sont, ces derni�res semaines, constamment sollicit�s par le minist�re de la P�che et des Ressources halieutiques (MPRH), pour pr�parer la mise en route du plan quinquennal 2009/2013. Il interviendra d�s le d�but du mois de janvier prochain. D�autres dispositions ont �t� prises par la m�me institution pour le d�veloppement des activit�s de la p�che et aquacoles. R�cemment �mises, elles sont annonciatrices d�une r�forme en profondeur des activit�s de la p�che jusqu�� 2025. Y sont soulign�s, entre autres, la formation, la r�glementation des relations de travail des personnels navigants, des navires de transports maritimes, de commerce ou de p�che, le car�nage... Ces dispositions impliquent les armateurs, constructeurs navals, investisseurs, patrons de p�che et chefs d�entreprises portuaires. Elles ont pour objectif de consolider les acquis enregistr�s depuis 1999 et de mettre d�finitivement un terme � la gabegie, aux dysfonctionnements, pillage et au gaspillage des ressources nationales. D�autant que les pr�c�dentes ann�es, le monde alg�rien de la p�che et son environnement administratif foisonnait, une jungle o� les vrais armateurs c�toyaient les faux et o� les trafiquants de corail imposent leur loi aux services de police maritime, emp�chant de fait, tout d�veloppement. Cet objectif est pr�cis� dans le plan quinquennal 2009/2013. Il ressemble � un plan d�urgence. Ses grandes lignes ont �t� r�v�l�es par M. Sma�n Mimoune, ministre de la P�che et des Ressources halieutiques lors de sa visite de travail effectu�e fin octobre 2008 � Annaba. �La ma�trise des activit�s de la p�che et des ressources halieutiques se fera tel que pr�vu par le plan quinquennal. Nous voulons garantir un r�el et harmonieux d�veloppement sur l�ensemble du territoire national. Cela ne signifie pas que nous ne soyons pas sensibles � la n�cessit� de peaufiner au mieux les diff�rents aspects. Dans ce pays qui consent des sacrifices pour cr�er ou sauvegarder des emplois, la p�che et l�aquaculture restent des cr�neaux � ne pas sous-estimer. D�s janvier prochain, le plan en question retenu en conseil du gouvernement en 2007 sera mis en application�, a-t- il pr�cis�. Ce plan comporte de nombreuses op�rations et d�importants investissements en termes de moyens humains, financiers et mat�riels pour le d�veloppement de la p�che et de l�aquaculture. Soutiens financiers, administratifs et techniques aux p�cheurs et aux aquaculteurs, larges facilitations au profit des investisseurs int�ress�s par la fili�re du car�nage. Il pr�voit �galement la r�alisation d�un port de p�che � Annaba, l�ach�vement de ceux d�El Kala et B�ja�a. Ces infrastructures viendront s�ajouter aux sept autres du m�me type r�alis�es depuis 1999. A ce titre, le MPRH s�est lanc� dans l�acquisition d��quipements de navigation et de production de haute technologie pour 1 000 embarcations de p�che. La consolidation des capacit�s de conservation existantes et la multiplication des stations d�approvisionnement en carburants, des centres de r�paration et maintenance des embarcations, des points de vente de la pi�ce de rechange et accessoires, la poursuite de la politique de rajeunissement de la flotte et le renforcement de cette derni�re par des chalutiers sp�cialis�s dans la p�che en haute mer, sont d�autres perspectives que cette institution envisage de mat�rialiser � court et moyen terme. C�est dans ce cadre qu�ont �t� lanc�es des �tudes de faisabilit� tout le long des 1 200 km du littoral. Dans son approche de sa strat�gie de d�veloppement � court et moyen terme, le MPRH a accord� une large place � la fili�re aquacole en planifiant la r�alisation de plusieurs centres de culture aquacole dans les Hauts-Plateaux et dans le Sud (Gharda�a et Ouargla). Au chapitre de la production coralif�re nationale, les r�sultats de l��tude scientifique men�e par un laboratoire �tranger sur l�ensemble du littoral seront exploit�s. Tel que pr�sent�, le plan quinquennal 2009/2013 pourrait servir de tremplin au d�veloppement du secteur de la p�che et de l�aquaculture. Ses initiateurs se sont fix�s pour objectif de multiplier par deux les 600 000 tonnes/an de production de poissons bleus, blancs et crustac�s. Toutes aussi importantes sont les dispositions prises pour la pr�servation des ressources. Ce dernier aspect figure dans les priorit�s du minist�re. Des arr�t�s minist�riels et interminist�riels r�glementant les relations socioprofessionnelles dont le r�glement int�rieur r�gissant l�activit� de la p�che en Alg�rie sont consid�r�s comme �tant des �l�ments de base pour la r�ussite du plan quinquennal. Ces �l�ments devraient �tre consolid�s par l�augmentation du quota pr�vu pour �tre accord�e � l�Alg�rie par la FAO courant de ce mois de novembre 2008.