R�unis ce jeudi en congr�s, les repr�sentants des march�s de gros de fruits et l�gumes se sont organis�s en f�d�ration. Ils lanceront un appel � cette occasion au minist�re du Commerce pour demander l�organisation de l�activit� et surtout l��radication des march�s parall�les qui minent la profession et provoquent la hausse des prix. F.-Zohra B. Alger (Le Soir) - Organis� sous l��gide de l�Union g�n�rale des commer�ants alg�riens (UGCAA), le congr�s des march�s de gros est la �ni�me tentative d�organiser l�activit�. La d�sorganisation qui r�gne au niveau de ces march�s ainsi que la prolif�ration des commerces parall�les pr�occupent les professionnels qui �voquent aussi les r�percussions que subissent les consommateurs. Il s�agit, en premier lieu, de la hausse vertigineuse des prix des fruits et l�gumes. La f�d�ration aura ainsi pour t�che principale de coordonner les op�rations initi�es entre les mandataires au niveau des march�s de gros et les pouvoirs publics et d�organiser les march�s de gros. Intervenant lors de la rencontre, M. Salah Souilah, secr�taire g�n�ral de l�UGCAA, a pr�cis� que l�anarchie et l�instabilit� qui caract�risent ces march�s menacent l��conomie nationale. Ceci � travers, notamment, l�absence de registres du commerce pour un grand nombre de commer�ants, les cas de fraude fiscale et surtout la sp�culation qui prend de l�ampleur et qui provoque la hausse des prix des fruits et l�gumes. Les marchands �voqueront, pour leur part, les surfaces restreintes r�serv�es � l�activit� pourtant importante et aux mauvaises conditions d�hygi�ne. Les pr�sents appelleront, par ailleurs, � une coordination entre les diff�rents intervenants en vue de r�guler les activit�s des march�s de gros et imposer les contr�les n�cessaires � m�me d�assainir la profession. M. Achour Mustapha, �lu � la t�te de la nouvelle f�d�ration � la majorit� des voix, a d�clar�, quant � lui, que le minist�re du Commerce devrait �tre � l��coute des animateurs des march�s de gros des fruits et l�gumes. �Nous demandons une meilleure organisation et contr�le du march� de gros. Ce dernier subit les al�as des march�s parall�les qui d�sorganisent la profession et font monter excessivement les prix�, a d�clar� M. Achour. Il existe actuellement 42 march�s de gros dont le nombre passera � 50 avec la r�alisation de nouveaux sites pr�vus par la tutelle. Ceci alors qu�en pr�vision de l��radication des commerces ambulants, 838 march�s de d�tail seront en activit�. Pour ce qui est de la hausse du prix de la tomate qui a atteint 120 DA le kilogramme, M. Achour pointera un doigt accusateur sur les march�s de gros de Biskra o� est produite la tomate. Il s�agit des march�s de M�zira�, Ghrous et Hadjet o� les ench�res ill�gales font monter les prix. L�intervenant pr�cisera, aussi, que le stock des tomates produites dans le littoral est �puis� et que le produit vendu actuellement est issu de la culture sous serre.