L�Alg�rie doit adh�rer � l�Organisation mondiale du commerce (OMC) et y �aller� vite. Cela m�me si l�accession � cette organisation ne lui assurera pas imm�diatement un boom des investissements et des exportations hors hydrocarbures� Cherif Bennaceur - Alger (Le Soir) - A l�initiative de l�Institut national d��tudes de strat�gie globale (INESG), l�ambassadeur suisse, Nicolas Imboden, a, hier � l�h�tel Hilton � Alger, �caus� de �l�accession � l�Organisation mondiale du commerce (OMC) : quels d�fis et quelles opportunit�s pour les pays en d�veloppement �. Une occasion pour le directeur du Centre des �tudes et recherches, IDEAS, (Gen�ve) de relever le r�le de l�OMC en tant que cadre multilat�ral de r�gulation et de r�glementation du commerce international. En d�autres termes, un cadre propice pour les pays en d�veloppement d�y peser, n�gocier les r�gles en cours et exploiter les avantages que l�OMC offre. Voire, pour les PED se d�fendre et y d�fendre leurs int�r�ts commerciaux, dans le cadre de la comp�tition avec les pays d�velopp�s. Cela m�me si l�OMC est loin de constituer encore un cadre �parfait�, �juste� ou �fair� (loyal) pour les �changes et d�autant que les pays en d�veloppement qui en sont membres soient parfois contraints � des concessions. Et d�autant �galement, selon moult exemples pr�sent�s par l�ambassadeur Nicolas Imboden, que des exportations de PED vers des pays de l�Organisation pour la coop�ration et le d�veloppement �conomique (OCDE), soit les pays d�velopp�s, sont moins bien trait�es en termes de taxation douani�re que des exportations entre des pays de l�OCDE. N�anmoins, il faut �y aller� � l�OMC, un message que le directeur du centre IDEAS n�a pas manqu� de transmettre � notre pays qui n�gocie depuis plus d�une d�cade son accession. Voire, y aller �vite� car, dira Nicolas Imboden, plus le processus d�accession sera retard�, plus le prix d�entr�e � l�OMC sera ��lev�. Et m�me si l�accession � cette organisation n�assurera pas, pour l�Alg�rie, un pays mono-exportateur (d�hydrocarbures), un boom des investissements et des exportations hors hydrocarbures dans l�imm�diat. Mais, estimera l�h�te de l�INESG, l�accession � l�OMC est opportune, dans le contexte de mondialisation. Tant pour accompagner les processus de r�formes et de d�veloppement qui ne peuvent se poursuivre, ad eternum, hors les flux mondiaux, que pour stimuler l�attractivit� de notre pays aux investissements �trangers, am�liorer la comp�titivit� de notre production et contribuer � augmenter et d�fendre les exportations hors hydrocarbures.