Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
“L'Algérie adhère aux objectifs de la nouvelle initiative de partenariat nord-africain” Le secrétaire d'état adjoint américain à l'économie à l'issue de la conférence USA-Maghreb
M. José Fernandez affirme avoir évoqué avec les responsables algériens “en toute franchise, certains obstacles”, citant, entre autres, la fermeture de la frontière algéro-marocaine. Le secrétaire d'état adjoint américain à l'Economie, à l'Energie et aux Affaires commerciales, M. José Fernandez, a exprimé jeudi, lors d'une conférence de presse organisée à hôtel Hilton, à Alger, en marge de la première conférence états-Unis-Maghreb sur le partenariat, sa satisfaction, à l'issue des entretiens qu'il a eus avec “les responsables politiques algériens”. “Nous avons eu des entretiens fructueux avec le gouvernement algérien. Nous sommes encouragés de voir que nous partageons les mêmes objectifs tels qu'ils sont énoncés dans la nouvelle initiative de Partenariat nord-africain pour les opportunités économiques”, a souligné M. José Fernandez, indiquant avoir évoqué avec les hauts responsables algériens “en toute franchise certains obstacles”, citant entre autres “la fermeture des frontières ouest”. Sans aller dans le détail, le secrétaire d'état adjoint américain a plutôt insisté sur la nécessité de faciliter le commerce et l'investissement dans cette région du monde, pour attirer un plus grand nombre d'entreprises américaines. M. José Fernandez croit qu'il existe d'importantes opportunités pour la croissance économique au Maghreb. Pour les états-Unis, la croissance économique, la création d'emplois et de richesses ne peut se faire sans le développement du secteur privé. “Il est dans l'intérêt de tous les gouvernements de favoriser l'entrepreneuriat et de récolter les fruits de son activité”, estime M. José Fernandez. Interrogé sur les mesures, liées à l'investissement, prises par le gouvernement algérien dans le cadre de la loi de finances complémentaire 2009, le secrétaire d'état adjoint américain a estimé qu'il s'agit là “d'une question purement algérienne”. Pour lui, ce dont les investisseurs ont besoin, c'est un cadre juridique stable, transparent et prévisible. M. José Fernandez a évoqué aussi avec les responsables algériens, le processus de l'accession de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), l'accord aérien Open Sky, l'accord sur les investissements Tifa (Trade and Investment Framework Agreement). Sur l'accession de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce, le responsable américain a relevé l'engagement des états-Unis de poursuivre le dialogue. “Nous allons discuter de toutes les questions.” S'agissant de l'éventuelle adhésion de l'Algérie à l'accord Open Sky, M. Fernandez a fait savoir qu'il a discuté avec les responsables algériens de la volonté des états-Unis de réaliser des avancées en la matière. “C'est une question inscrite dans l'agenda de l'Algérie”, révèle-t-il, précisant que “les états-Unis sont prêts lorsque l'Algérie décidera de discuter de cette question”. Pour l'ambassadeur des états-Unis en Algérie, la visite du secrétaire d'Etat adjoint est un symbole de l'intérêt des états-Unis pour les marchés maghrébin et algérien en particulier, relevant l'intérêt croissant des compagnies américaines pour le marché algérien. “En 1995, il n'y avait que 35 compagnies américaines en Algérie, aujourd'hui 80 entreprises y travaillent”, a-t-il précisé. M. David Pearce a indiqué qu'il est allé à la rencontre des entreprises américaines, à New York, Seattle et San Francisco, pour leur expliquer que l'Algérie a changé. “L'Algérie n'est pas bien connue”, regrette l'ambassadeur. Le président du Conseil d'affaires algéro-américain, M. Smaïn Chikhoune, a affirmé que l'intérêt des sociétés américaines pour l'Algérie “est réel”, expliquant toutefois que l'Algérie “reste une destination nouvelle pour ces compagnies. Cela prend du temps”. Pour autant, M. Chikhoune a relevé que les compagnies américaines ont investi 5 milliards de dollars sur les cinq dernières années et que plusieurs entreprises commencent à investir hors hydrocarbures, citant General Electric. Après Alger, le secrétaire d'état adjoint américain à l'Economie, à l'Energie et aux Affaires commerciales se rendra en Tunisie, en Libye et au Maroc pour promouvoir le nouveau partenariat que l'Administration Obama propose pour le Maghreb, en mettant l'accent sur l'entrepreneuriat.