Situation oblige, un nouveau dispositif s�curitaire est d�ploy� depuis quelques jours au niveau des principaux carrefours et autres art�res de la capitale. Les grandes agglom�rations ne sont pas en reste. L�objectif de ces mesures particuli�res est d�assurer aux Alg�riens, qui se d�placent en masse durant les f�tes de l�A�d, un maximum de s�curit�. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - En effet, des sources polici�res nous ont fait part de la mise en place d�un dispositif s�curitaire sp�cial en cette circonstance. Les agents de s�curit� mobilis�s proc�deront � des rondes � pied par groupes de deux ou de quatre, en tenue et en civil, dans les axes urbains et les places publiques les plus fr�quent�s. Ceci concernant les policiers. Quant � la gendarmerie, son action s'articule autour des agglom�rations. Barrages fixes et mobiles ainsi que brigades motoris�es sont autant de dispositifs flexibles pour faire face � toute �ventualit� de menaces criminelles. Les mesures prises � cet effet sont palpables depuis la fin de la semaine derni�re et seront maintenues jusqu�� nouvel ordre. Ainsi, pour la police, ce dispositif n'est pas �exceptionnel. Il r�pond aux besoins du contexte�. Par une s�curit� �renforc�e� mais �discr�te�, �il s'agit de s�curiser les citoyens et les �difices, et de donner une image de parfaite ma�trise de la situation�. Les services de s�curit� insistent sur le fait qu'il ne s'agit pas pour autant d'un dispositif contre le terrorisme, dont le risque est jug� tr�s infime, mais contre la petite d�linquance et le banditisme qui connaissent des pics lors des f�tes nationales et religieuses. Selon des sp�cialistes de la question s�curitaire, �aujourd'hui, le risque s'est d�plac�, sur le plan s�curitaire, du terrorisme � la d�linquance et au banditisme �. Les pouss�es du ch�mage et de la pauvret�, notamment chez les jeunes, ont conduit ces derni�res ann�es � une exceptionnelle hausse des actes de d�linquance et la constitution, au quotidien, de groupes mafieux vers�s dans le racket, le vol, le braquage et autres d�lits. En p�riode de f�te, le ph�nom�ne de la petite et moyenne d�linquance s�accro�t d�une mani�re significative. Outre le vol � la sauvette, les cambriolages de maisons peuvent avoir lieu durant cette p�riode, sachant qu�une grande partie des familles r�sidant dans les grandes villes optent souvent pour la campagne pour passer les f�tes de l�A�d. Par ailleurs, dans les grandes agglom�rations, la Direction g�n�rale de la S�ret� nationale compte mettre en place, comme ce fut le cas pr�c�demment, des brigades ambulantes pour identifier ou cibler les v�hicules suspects. Le renforcement des contr�les au niveau des barrages, particuli�rement � l�entr�e de la capitale, fait d�sormais partie de la strat�gie s�curitaire, d�j� visible, des services de la S�ret� nationale. Ces mesures, faut-il le rappeler, ont permis de d�jouer des attentats, notamment apr�s que les groupes terroristes se sont mis � contourner les barrages et points de contr�le � la faveur de zones isol�es. A ce niveau, des actions et autres op�rations dites combin�es sont men�es conjointement avec la DGSN et la Gendarmerie nationale. Les lieux publics, notamment les stations de transport de voyageurs (gare routi�re de Caroubier et station de la SNTF Agha) sont, bien entendu, vis�s par ce dispositif s�curitaire. En somme, la s�curisation des lieux publics constitue, durant ces jours de f�tes, une des principales pr�occupations des responsables en charge de la s�curit�. A. B.