Seule la wilaya de Mostaganem approvisionne le march� en tomate cultiv�e sous serre, ce qui explique la mont�e vertigineuse de son prix, qui a atteint les 150 DA le kilogramme. Un prix qui pourrait enregistrer une l�g�re baisse les prochaines semaines avec l�arriv�e de la nouvelle r�colte de Biskra. Rosa Mansouri - Alger (Le Soir) - Ainsi, selon la corporation des marchands de fruits et l�gumes de l�Union g�n�rale des commer�ants et artisans alg�riens (UGCAA), qui a anim� hier une conf�rence de presse, l�approvisionnement du march� en fruits et l�gumes enregistre un v�ritable dysfonctionnement au niveau national. Concernant la hausse du prix de la tomate, M. Farid Touan, pr�sident de la section, explique que la p�riode actuelle n�est pas celle de la r�colte et que le peu de production mis sur le march� comme celle cultiv�e sous serre, faisant ainsi que la demande est sup�rieure � l�offre. Par ailleurs, l�UGCCA a install� hier une commission de pr�paration de l�assembl�e g�n�rale des mandataires et des commer�ants en fruits et l�gumes. Cette commission va travailler, en collaboration avec les minist�res du Commerce et de l�Agriculture, afin de trouver des solutions aux probl�mes soulev�s par les marchands de fruits et l�gumes, qui se r�sument en une clochardisation de la profession et la cr�ation d�une d�s�quilibre entre l�offre et la demande. L�UGCCA d�plore, � cet effet, l�absence d�une entit� de r�gulation du march� des fruits et l�gumes. �Les probl�mes sont d�ordre organisationnel. Nous enregistrons des d�faillances en mati�re de distribution et d�approvisionnement des d�taillants aupr�s des grossistes �, dira M. Touan. Comme solution, les cadres de l�UGCCA proposent la r�organisation des march�s de 6h � midi, tous les jours, dans des quartiers boucl�s, dans chaque commune. Une alternative pour mettre fin � l�activit� des marchands ambulants qui �chappent � tout contr�le et qui sont en partie responsables de la sp�culation sur les prix. �Au niveau du march� de gros, certains r�alisent jusqu�� 200 % de marge b�n�ficiaire. C�est injuste pour le d�taillant qui ne prend pratiquement pas de marge et le consommateur qui se sent arnaqu�, affirme-t-on. L�UGCCA insiste aussi sur l��laboration par les services de l�agriculture d�une enqu�te pour l��valuation des besoins nationaux, afin de structurer la production autour de ces besoins et d�organiser le march� en cons�quence.