�Les d�s sont pip�s. La r�vision constitutionnelle �tait d�j� annonciatrice d�une �ni�me supercherie et fraude �lectorale, dont nous connaissons les tenants et les aboutissants.� Ces propos ne sont pas du premier secr�taire national du FFS, mais du secr�taire national charg� de la communication. En l�absence de Karim Tabou, �en tourn�e � l�int�rieur du pays�, la communication officielle du parti est assur�e par Sadeg Nassim. Abder Bettache - Alger (Le Soir) -C�est le calme plat au si�ge national du plus vieux parti de l�opposition d�mocratique. Au FFS, rien n�indique que l�actualit� politique nationale est domin�e par l��ch�ance �lectorale d�avril prochain. Les priorit�s de ce parti sont ailleurs. Depuis quelques mois, le FFS s�est engag� dans une v�ritable course. Son objectif : acc�l�rer la cadence de restructuration du parti. �L�activit� organique domine nos travaux. La direction nationale du parti est engag�e de plain-pied dans le processus de renouvellement de nos structures, dont la plus importante �ch�ance est la tenue des congr�s des f�d�rations attendus � compter de mars prochain�, explique le secr�taire national charg� de la communication. La pr�sidentielle ? Le FFS n�y pense gu�re. Le �positionnement � final du parti sur la question sera connu � l�occasion de la tenue de la session ordinaire de son conseil national, pr�vue pour le 12 f�vrier prochain. �M�me si le parti s�est d�j� exprim� sur la question en tant que direction nationale, la r�union du conseil national qui se tiendra prochainement d�finira la position officielle du parti. On se fixera d�finitivement sur cette question�, souligne notre interlocuteur qui ajoute : �Bouteflika, qui incarne un r�gime totalitaire et violent depuis 1999 a �t� d�nonc� par le FFS. Comment, d�s lors, peut-on prendre part � une �lection ou faire confiance � ce r�gime ? Ce qui s�est produit le 12 novembre 2008 n�est pas seulement une violation de la Constitution, mais la violation caract�ris�e de tous les principes �l�mentaires de l�exercice politique. Les positions du FFS sont connues sur la question. Il faut des pr�alables et une volont� pour un v�ritable changement. Chose qui n�existe pas aujourd�hui.� Le message attendu d�A�t Ahmed Pour le secr�taire national du FFS, charg� de la communication, �le parti est rest� fid�le � ses principes. Des principes qui font de lui la seule formation politique qui conna�t une vie organique dense, � travers l�animation de ses structures et son rapprochement de la population. La feuille de route, trac�e au lendemain de la tenue de notre quatri�me congr�s national, est claire et ne souffre aucune ambigu�t�. Nous devons redynamiser et renouveler nos structures. La tenue prochaine de la session ordinaire de notre conseil national constitue une halte importante de notre vie organique. Elle nous permettra d��valuer nos actions et d�finira nos prochaines actions�. En effet, la tenue prochaine de la session ordinaire du conseil national du FFS rev�t un caract�re particulier pour les responsables du parti. Selon des sources proches du FFS, il est n�est pas exclu que le pr�sident du parti, Hocine A�t Ahmed, transmette en cette circonstance un �important� message aux membres du conseil national de son parti. Une information que Sadeg Nassim n�a ni confirm�e ni d�mentie. Selon notre interlocuteur, �jusqu�� pr�sent, il n�y a rien de pr�vu. C�est le conseil national du parti, instance supr�me entre deux congr�s, qui va d�terminer la position du parti et la strat�gie � adopter�. Mais, il n�en demeure pas moins que A�t Ahmed marquera de son empreinte les travaux du conseil national. �En sa qualit� de militant et pr�sident du parti, A�t Ahmed aura � s�exprimer sur la question. Son �clairage et ses orientations seront d�un apport consid�rable pour les membres du conseil national�, indique, pour sa part, un autre responsable rencontr� � l�ext�rieur du si�ge du parti. �Nous sommes toujours en concertation avec Hamrouche et Mehri� Le d�ploiement du FFS ne se limite pas � la seule question organique. Selon Nassim Sadeg, le parti est toujours en contact avec des personnalit�s politiques partageant avec le parti les m�mes constantes politiques. �Il n�y a pas de rendez-vous pr�cis�, ajoute notre interlocuteur � la question de savoir si le FFS compte relancer l�appel � l�initiative des trois personnalit�s politiques, en l�occurrence A�t Ahmed, Mehri et Hamrocuhe. Au passage, le secr�taire national du FFS charg� de la communication a d�menti tout contact avec les autres partis politiques ou acteurs de la vie politique nationale en dehors de ces derniers. �Nous sommes en avance quant � leur positionnement jusque-l� circonscrit � la question pr�sidentielle. Pour nous, cette �lection ne constitue pas un objectif ou une priorit�, affirme Nassim Sadeg qui a �vit� de citer les acteurs politiques cibl�s par ses propos. Et de rench�rir : �On ne peut pas imaginer � l�heure actuelle construire une quelconque initiative avec des forces politiques qui ont fait all�geance au r�gime et qui ont cautionn� et m�me valid� des entreprises orchestr�es par des cercles du pouvoir.� Pour Sadeg Nassim, �les citoyens sont conscients, et sont en avance sur les politiques. Donc, on ne peut pas dire que la population est dupe. Depuis l�ind�pendance, les Alg�riens ont subi les pires supercheries, et ce n�est pas avec une �lection d�un candidat m�diatis� et ultra soutenu, au moment o� les r�sultats sont connus d�avance, qu�on va les tromper. Le mal est profond. Seul un changement du r�gime, qui est la source du marasme, de la pauvret� et de la confiscation des droits �l�mentaires des Alg�riens, est � m�me d�instaurer une v�ritable d�mocratie�. A. B.