�Notre objectif est d��largir le cercle des donneurs�, ne cessent de r�p�ter les professeurs et les docteurs intervenants qui se sont succ�d�, jeudi dernier, sur la sc�ne de la salle de conf�rences de l�h�tel militaire de Blida. Les professeurs et docteurs sollicitent toute la soci�t� civile ainsi que les m�dias et les mosqu�es � propager l�id�e de faire don de rein � partir de donneur cadav�rique, une id�e qui est tol�r�e par 30% des Alg�riens alors qu�elle est accept�e par 70% des Am�ricains. Cette journ�e d'information et de sensibilisation organis�e par l�association des h�modialys�s Sidi-El- Kebir durant laquelle le Dr Si Ahmed, chef du service de chirurgie et de la greffe r�nale au CHU Franz-Fanon, a indiqu� que l�ach�vement de la construction de l�institut de rein est pr�vu pour juin 2010. Il sera la fiert� du CHU Franz-Fanon et ses activit�s seront d�une envergure nationale, surtout que 81% des h�modialys�s sont des jeunes. Comme l�Alg�rie est dot�e � pr�sent d�infrastructures ad�quates et d�un personnel qualifi� dans le domaine de la n�phrologie, il ne reste qu�� sensibiliser la soci�t� civile pour que les citoyens consentent � faire don de leurs reins apr�s une mort c�r�brale irr�versible. Ce qui est l�gal sur les plans juridique, �thique et moral, voire autoris� par la religion comme l�a approuv� le Dr Abdesalem qui repr�sentait les hommes de religion � cette occasion. Le Dr Rayane, pr�sident du Comit� national de n�phrologie, nous dit que si nous arrivons � augmenter le nombre de dons de rein, qui doivent se faire gratuitement et anonymement, nous mettrons fin au trafic des organes et au tourisme de la greffe. Ce dernier est le recours des familles ais�es voulant gu�rir leur prog�niture et leurs proches de l�insuffisance r�nale. Rencontr� lors de cette journ�e, le Dr Ouitis, ancien praticien et n�phrologue connu � Blida, nous d�clar� que 4 000 personnes meurent par an suite aux accidents du trafic routier : ce qui repr�sente un potentiel pour le don de reins et �conomisera des millions de centimes consacr�s aux s�ances de dialyse. Tr�s consciencieux, le docteur s�indigne contre certains journaux qui ne cessent de nuire � l�image de la n�phrologie � Blida et assure que tout le corps m�dical milite pour moraliser la profession. Un m�decin sp�cialiste sexag�naire, lors du d�bat qui a suivi la projection, a clairement remis en question la prise en charge du diab�te et de l�hypertention art�rielle �tant donn� qu�ils sont les facteurs principaux de l�insuffisance r�nale. Il ajoutera � ce sujet que les gens doivent changser leurs habitudes alimentaires bas�es sur les produits sucr�s. Il revendique aussi la disponibilit� gratuite des fistules n�cessaires � la dialyse et qui demeurent � 99% � la charge des patients hospitalis�s.