Les deux syndicats des hospitalo-universitaires (professeurs, docents et ma�tres-assistants) reconduisent depuis hier leur gr�ve de trois jours pour la deuxi�me semaine cons�cutive. Rosa Mansouri - Alger (Le Soir) - Les examens programm�s cette semaine ont �t� �galement bloqu�s en raison de ce mouvement de d�brayage qui se radicalise. La rencontre, � laquelle ont �t� convi�s la semaine derni�re les hospitalo-universitaires par le ministre de l�Enseignement sup�rieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia, a �t�, comme attendu par la corporation, infructueuse. �Le ministre s�est emport� et nous a presque ordonn� de suspendre la gr�ve�, nous a r�v�l� le Pr Djedjelli, secr�taire g�n�ral du Syndicat national des professeurs et docents en sciences m�dicales (SNPDSM). Le ministre a exprim� son m�contentement quant � cette gr�ve qui, selon lui, intervient au milieu d�une conjoncture politique particuli�re, caract�ris�e par la pr�paration de l��lection pr�sidentielle. Pris par les meetings au profit du candidat Bouteflika, le ministre de l�Enseignement sup�rieur et de la Recherche scientifique n�a pas de temps � consacrer aux syndicats, ni d�ailleurs son coll�gue de la sant�, qui, lui, ne s�est m�me pas manifest� pour amorcer un dialogue avec les hospitalo- universitaires, cette frange de la soci�t� qui fait partie de l��lite nationale. Selon le Pr Djedjelli, le ministre a tent�, tout au long de la rencontre, �de se d�rober devant le retard enregistr� dans l�octroi de la r�tribution d�cid�e conjointement avec son coll�gue de la sant�. Les deux ministres refusent cependant de confirmer le blocage de cette d�cision par le Premier ministre, comme d�j� rapport� par les syndicats. Par ailleurs, les hospitalo-universitaires refusent de c�der � la pression du ministre et maintiennent leur mouvement de protestation, jusqu�� satisfaction de leurs dol�ances. Il faut, toutefois, pr�ciser qu�un break sera enregistr� du 4 au 10 avril, en raison de l��lection pr�sidentielle. Les informations recueillies hier par les bureaux nationaux des deux syndicats font �tat d�un suivi massif de la gr�ve � travers toutes les r�gions du pays.