La d�l�gation du Congr�s am�ricain a dit avoir eu hier un entretien �franc et constructif� � Damas avec le pr�sident syrien Bachar al-Assad, au cours duquel ils ont notamment �voqu� la surveillance de la fronti�re syro-irakienne, selon l'ambassade des Etats-Unis. �Nous avons eu un entretien franc et constructif avec le pr�sident Assad�, a indiqu� la d�l�gation dans un communiqu� � la fin de sa visite entam�e samedi dernier dans la capitale syrienne. �Il a port� sur les progr�s dans les relations syro-libanaises, l'�tat de la s�curit� � la fronti�re syro-irakienne, la paix dans la r�gion, les efforts humanitaires dans la bande de Ghaza et d'autres questions�, a indiqu� la d�l�gation dans un communiqu� � la fin de sa visite entam�e samedi pass� dans la capitale syrienne. �En d�pit de divergences importantes entre nous, nous sommes optimistes car nous partageons des int�r�ts dans la r�gion�, a-t-elle ajout�. La d�l�gation, compos�e des d�put�s Stephen Lynch (d�mocrate) et Bob Inglis (r�publicain), a exprim� l'espoir que les Etats-Unis et la Syrie ��uvrent d'une mani�re constructive vers nos objectifs communs�, poursuit le communiqu�. Selon l'agence officielle Sana, M. Assad et la d�l�gation am�ricaine ont examin� �les moyens de faire progresser les relations syroam�ricaines via un dialogue s�rieux et constructif (...) afin de parvenir � des solutions justes et pacifiques aux probl�mes de la r�gion�. Les relations entre Washington et Damas sont tendues depuis l'invasion am�ricaine de l'Irak en 2003 puis l'assassinat du dirigeant libanais Rafic Hariri en 2005, pour lequel le r�gime syrien a �t� mis en accusation. Mais la nouvelle administration de Barack Obama a d�cid� de lancer un dialogue avec des pays jug�s hostiles aux Etats-Unis, dont la Syrie, et deux �missaires am�ricains se sont rendus d�but du mois de mars � Damas o� ils ont rencontr� le chef de la diplomatie Walid Mouallem et d'autres hauts responsables syriens. Bagdad a longtemps accus� Damas de fermer les yeux ou m�me d'encourager le passage de jihadistes vers l'Irak le long des 724 km de fronti�re commune. Mais le chef de la diplomatie irakienne Hoshyar Zebari a jug� la semaine derni�re que son voisin syrien avait rendu ces �derniers mois� sa fronti�re moins poreuse pour les jihadistes, responsables d'attentats sanglants contre ses civils et les forces am�ricaines.