Rue Bab-Azzoun A l��poque ottomane, la porte de cette rue se refermait la nuit pour s�ouvrir seulement aux premi�res lueurs du jour. Cette rue a toujours �t� populaire et bruyante. Lors des premiers chantiers lanc�s par l�occupant fran�ais, on d�couvrit que cette art�re �tait une ancienne voie romaine. A l��poque ottomane, la rue Bab Azzoun �tait un important p�le commercial. Les �choppes et souks s�y succ�daient : souk el-k�bir, souk kherratin (tourneurs), souk essemmarine (mar�chauxferrants), souk errahba (march� aux grains). Au n�7 de cette rue se trouvait le studio du photographe suisse Jean Geiser (1848-1923). Il est c�l�bre pour avoir �dit� des milliers de cartes postales d�Alger, en noir et blanc. Rue Burdeau (rue des Fr�res- Ahmed) Elle est construite au fond d�un ravin, sur le lit d�un ancien oued. Sur cette rue, a �t� �difi� en 1952 l�immeuble-pont du T�lemly surnomm� le pont des suicid�s. De nombreuses personnes ont mis fin � leurs jours en se jetant � partir de ce pont. Cette h�catombe s�est arr�t�e avec l�am�nagement de hautes balustrades. Rue des Abderrames (Casbah) Au n�5 de cette rue se trouve une maison qui est devenue c�l�bre depuis un certain jour de 1957. Le 8 octobre 1957, en plein c�ur de la bataille d�Alger, les parachutistes fran�ais avaient plastiqu� cette habitation o� s��taient r�fugi�s Hassiba Ben Bouali, Mahmoud Bouhamidi, Ali Ammar dit Ali-La- Pointe et le jeune Yacef Omar dit petit Omar. Depuis 2006, cette demeure historique abrite le mus�e Ali-La- Pointe baptis� �galement le Mus�e des martyrs. Rue du Languedoc (rue du lieutenant Touileb) C�est dans cette rue qu�habitait l�oncle de l��crivain Albert Camus : Gustave Accault, boucher de son �tat (son commerce se trouvait � la rue Michelet (Didouche- Mourad). Il poss�dait une biblioth�que riche et vari�e que son neveu, le futur prix Nobel, avait �d�vor�e�. Sabrinal