Le ministre des Finances, Karim Djoudi, a estim�, hier � Washington, que le sc�nario d�une d�t�rioration significative des r�serves de change est � �carter malgr� un risque de d�s�quilibre dans la balance des paiements. En marge des travaux de la r�union de printemps du Fonds mon�taire international et de la Banque mondiale, le ministre des Finances a observ� que la facture alimentaire a enregistr� une baisse au cours du 1er trimestre 2009. En �valuant les importations de biens alimentaires � 1,65 milliard de dollars contre pr�s de 2 milliards de dollars durant la m�me p�riode de l�ann�e 2008. Selon Karim Djoudi, la tendance baissi�re des cours mondiaux de certaines mati�res premi�res, notamment alimentaires et les mesures prises par les autorit�s publiques pour les activit�s de commerce ext�rieur ainsi que les flux de transfert de devises, devraient permettre d��carter le sc�nario de d�gradation des r�serves de change. A propos de ces r�serves, �joyaux de la R�publique�, le ministre des Finances a insist� sur la n�cessit� de �pr�server et de s�curiser les ressources en devises, m�me s�il y a une baisse de la r�mun�ration et de ne pas aller vers les actifs � risques�. A propos de l�impact de la baisse continue des rendements servis par le Tr�sor am�ricain pour les titres de Tr�sor d�tenus par ses cr�anciers, dont l'Alg�rie � travers ses placements de r�serves de change, Karim Djoudi a expliqu� que �le choix d�lib�r� de l'Alg�rie est d'�liminer le risque, et ce, m�me avec une minimisation du rendement de ces titres de cr�ances�. Le programme quinquennal 2009-2014 pourra �tre financ� L�Alg�rie dispose des capacit�s de financement de son prochain programme de relance quinquennal (2010-2014) de 150 milliards de dollars, en d�pit de la baisse des cours mondiaux de p�trole et de ses revenus p�troliers, a indiqu� le ministre des Finances. �Nous avons en terme de viabilit� de nos finances publiques et de viabilit� de nos �quilibres ext�rieurs, la possibilit� de financements sur le moyen terme, c'est-�-dire jusqu'a 2014, et ce, tout en maintenant un niveau de r�serves de change convenable et en annulant quasi-totalement notre dette ext�rieure publique.� Selon Karim Djoudi, les capacit�s de financement du pays se composent non seulement des revenus p�troliers mais aussi du fonds de r�gulation des recettes dont les ressources repr�sentent 40% du PIB et de la mobilisation des financements sur le march� domestique lequel jouit de fortes liquidit�s�. Et le ministre des Finances d�expliquer que les mesures prises pour amortir l'impact de la crise financi�re internationale auront permis de doter le pays des capacit�s de financer un autre programme d'investissements publics. Se r�f�rant aux projections faites par le FMI et la BM sur une d�croissance mondiale en 2009 et une amorce de la reprise �conomique � partir du 1er trimestre 2010 (+1%) gr�ce aux plans de relance amorc�s notamment par les pays industrialis�s ainsi que la Chine, Karim Djoudi a estim� qu�il devrait y avoir un d�but de normalisation de la situation �conomique et financi�re � travers le monde au cours de l'ann�e prochaine. Ceci devrait se traduire par une reprise de la demande p�troli�re qui devrait aboutir, � moyen terme, par un redressement des cours mondiaux de p�trole et ainsi des revenus p�troliers de l�Alg�rie. C. B. - L�obligation faite aux soci�t�s �trang�res d'importation nouvellement cr��es de r�server 30% de leur capital � un partenaire alg�rien n�a pas d'effet r�troactif pour les soci�t�s cr��es auparavant selon le ministre des Finances, Karim Djoudi. - Le ministre des Finances, Karim Djoudi, a proc�d�, hier � Washington, avec son homologue nicaraguayen, � la signature d�un accord de traitement de la dette d�tenue par l�Alg�rie sur le Nicaragua.