Envahis par la drogue qui se propage dangereusement � travers le pays, assaillis par les d�linquants de toutes sortes qui hantent les alentours, les �tablissements scolaires et les universit�s sont fr�quemment le th��tre d�agressions � l�arme blanche contre des enseignants, des �l�ves et des �tudiants en plein jour, dans ces enceintes r�put�es super gard�es mais facilement viol�es avec des complicit�s internes. Ces agressions qui portent une grave atteinte � la r�putation de nos coll�ges, lyc�es et universit�s, et � la noblesse de l�enseignement, posent un probl�me crucial de s�curit� interne � chaque �tablissement, d� soit au manque d�effectif, ce qui n�est pas toujours le cas, soit au mauvais choix des agents de s�curit� ou encore aux cl�tures faciles � franchir. La responsabilit� des directions concern�es est, dans un cas comme dans l�autre, directement engag�e � chaque fois que des faits graves surviennent � l�int�rieur des enceintes ferm�es et gard�es, par la faute d�assaillants ext�rieurs. Apr�s les cit�s universitaires, les campus de Hasnawa 1 et 2, Rehahlia et, tout r�cemment, celui de Boukhalfa, c�est le lyc�e Amirouche qui vient d��tre le th��tre d�une agression � l�arme blanche contre un lyc�en devant le b�timent de l�administration. Cet acte inqualifiable qui a suscit� l��moi du personnel et des �l�ves a �t� suivi par 2 journ�es de gr�ve, paralysant l��tablissement, pour exiger davantage de s�curit�. Une r�action l�gitime de la part des concern�s qui demandent de travailler dans la qui�tude et la s�curit�.