Nous publions ci-dessous l�appel d�un retrait� aux autorit�s concern�es, retrait� qui estime avoir �t� l�s� par la CNR, ses ann�es de service national n�ayant pas �t� comptabilis�es pour le calcul de sa pension de retraite. Nous devons juste pr�ciser que la CNR n�a fait qu�appliquer la loi et que le lecteur en question a demand� volontairement � partir en retraite proportionnelle. �J�ai cess� mon activit� en mai 2007 suite � un licenciement �conomique (fin de contrat chez un employeur �tranger). Apr�s avoir cherch� un travail pendant 7 mois sans succ�s, je me suis r�sign� � d�poser mon dossier de retraite en octobre 2007, car je suis p�re de 4 enfants, handicap� et malade chronique. La CNR m�a d�compt� 24,25 ann�es � un taux de 60,62%, en omettant d�inclure la p�riode que j�ai effectu� sous les drapeaux, p�riode de 24 mois plus 3 mois de maintien pour la d�fense des fronti�res de mon pays, p�riode que je ne regrette pas et dont je suis fier. Cependant, est-il juste que les Alg�riens travailleurs qui ont servi leur pays soient p�nalis�s et ne peuvent b�n�ficier de leurs 2 ann�es m�me apr�s 60 ans ? Alors que les insoumis (hors la loi) en sont b�n�ficiaires. Cette loi, loin d��tre logique et juste, me p�nalise � l��ge de 56 ans, avec l�impossibilit� d��tre employ� dans un organisme et de b�n�ficier d�une aide de la part de l�Etat (ni ch�mage, ni rente...). Aussi, je souhaiterais une r�ponse responsable � certaines questions relatives � ces aberrations condamnant des s�niors victimes de licenciements �conomiques � ne pas b�n�ficier de leur d� (retraite non r�visable), donc aucune augmentation m�me apr�s 60 ans, sous pr�texte de porter atteinte � l��quilibre financier de la CNR. �La contrainte de d�poser mon dossier�� D�autant plus que c�est l�Etat qui a mis en place ce dispositif injuste et a pouss� des milliers de cadres productifs vers la sortie, avec les privatisations et les dissolutions dans le secteur public sans pour autant proposer d�alternative aux concern�s. La contrainte de d�poser mon dossier � cet �ge n�a pas �t� un choix, mais une obligation afin de subvenir aux besoins de ma famille. A cet effet, et devant des milliers de cas semblables au mien, j�esp�re que votre conscience de responsable national sera r�ceptive � nos dol�ances qui sont des droits d�ni�s par la mauvaise interpr�tation des textes. En croyant sinc�rement � votre esprit d��thique et en esp�rant un traitement positif de mon pr�sent recours, et de me permettre de vieillir dans la dignit�, je vous prie de bien vouloir croire en ma sinc�re consid�ration. �